jeudi 15 décembre 2011

Clap de fin...

La disparition d'un titre de presse est toujours perçue comme un drame en démocratie (n'est-ce pas un peu de liberté qui s'en va...?). Surtout quand celui-ci s'affirme "indestructible". C'est pourtant le triste sort réservé à l'emblématique quotidien France Soir. Souvenez-vous : il y a plus d'un an, nous mettions en garde les lecteurs et les journalistes de ce titre sur les difficultés financières à venir (voir par ailleurs). Aujourd'hui, celles-ci sont bien là et ont imposé à l'oligarque russe Alexandre Pougatchev (le propriétaire du titre...!) de jeter l'éponge après 67 ans d'existence comme le stipule cette dépêche AFP reprise par le quotidien Libération. "Les rotatives de France Soir ont tourné mercredi soir pour une dernière édition, symbolique seulement, d'un journal mythique, passé en trente ans de leader des quotidiens français à la première victime d'une ère numérique incertaine". Désormais, le titre sera exploité exclusivement sur le web. Pourtant, cette fatalité était tout à fait envisageable pour au moins deux raisons. La première est que l'argent ne fait pas le bonheur et surtout pas la qualité. Ce n'est pas parce qu'un obscure milliardaire russe avait jeté financièrement son dévolu sur ce titre de presse que pour autant il avait du talent, du professionnalisme et une vision d'avenir. Il avait certes ses millions (au début de l'aventure...) mais aucune expérience. De plus, le positionnement politique du journal (plus sarkozyste que le Figaro... c'est vous dire...!) a été pour le moins une erreur au moment même où notre "omniprésident en fin de contrat" dévissait dans tous les sondages suite à ses frasques de début de mandat. Bref, cette piteuse fin n'en reste pas moins loufoque. Plus personne ne lisait ce quotidien depuis des années et pourtant tout le monde pleure sa disparition. En quelque sorte le summum du politiquement correct...


Clap de fin pour France Soir après 67 ans de... par BFMTVBlogger

2 commentaires:

  1. ah bon ? le politiquement correct ? seul journal dont le directeur disait soutenir Marine Le Pen, c'est un drame pour la liberté de la presse, oui.
    Tous à la solde des grands groupes...vous n'aimez peut-être pas MLP, mais sur certains points, nottament économiques, elle est proche d'Asselineau, non ?

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  2. Asselineau prône une sortie de l'UE pour que la France puisse reprendre sa destinée en mains. MLP n'a aucune envie de cette mesure mais souhaite une autre Europe avec ceux qui le voudront.

    Quant aux médias ne soutenant pas ou peu le FN, on ne compte plus les apparitions de MLP à la télévision ou à la radio tandis que l'UPR n'existe que par le web. Manifestement la "liberté de la presse" continue à l'ignorer. Est-ce bien normal ? Moi je dis que non...

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