lundi 19 décembre 2011

Et ça valse encore et encore...



Plus un jour sans que les mots "faillite", "pertes", "plan social", "licenciements" et autres joyeusetés viennent nous rappeler que nous vivons désormais en pleine récession économique. Au moment même où vous êtes très certainement affairés à préparer votre réveillon (cela dit on vous comprend aisément...!), des milliers de personnes viennent de voir leur avenir s'assombrir d'un coup. Après les "charrettes" annoncées la semaine dernière dans des secteurs soi-disant porteurs (voir par ailleurs), que dire de ces autres plans sociaux touchant de plein fouet le secteur des services. A l'image de la SSII Logica qui va dégraisser à concurrence de 1.300 salariés comme le rapporte cet article publié par le site Challenges. Pour l'instant, la multinationale n'est pas capable de dire si l'un des 9.000 salariés de la filiale française est concerné... En tout état de cause, ce flou n'atteindra pas les salariés de Technicolor. 600 d'entre-eux viennent d'apprendre que l'année 2012 sera synonyme de chômage comme le rapporte ce papier publié par le Parisien. Notamment les salariés de l'usine d'Angers qui sont clairement dans l'oeil du viseur... Mais que ces entreprises se rassurent : un plan social est un moindre mal par les temps qui courent. Elles pourraient tout aussi bien se retrouver au bord du dépôt de bilan. A l'image du quotidien la Tribune qui vient de se placer sous le régime du redressement judiciaire comme le rapporte cette dépêche Reuters reprise par le Figaro. Ou de la célèbre enseigne de magasins de lingerie la Senza qui a annoncé une restructuration de grande ampleur comme nous l'enseigne cet article publié par le Financial Times. Pour ceux qui ne connaissent pas cette marque mais qui apprécient les belles choses, nous vous conseillons la vidéo que nous laissons à la fin de l'article... Il y en a d'autres pour qui la situation est encore pire. C'est le cas de Saab, la célèbre marque d'automobile d'origine suédoise. Cela sent même le sapin puisqu'elle vient de demander à être placée tout simplement en faillite comme le relève ce papier publié par les Echos. Cet exemple est d'ailleurs symptomatique du combat qui est le notre sur ce blog... Voilà une entreprise suédoise vieille de 74 ans qui développe des berlines familiales de très bonne facture. Ayant voulu grossir plus que de raison, elle s'associa au géant américain Général Motors qui devint l'actionnaire majoritaire. Or, les géants américains de l'automobile s'effondrèrent en 2009. GM se sépara de cette marque mais refuse aujourd'hui qu'elle passe sous pavillon chinois... En d'autres termes, les 3.400 personnes travaillant encore au siège suédois de Trollhaettan seront heureux d'apprendre que grâce à l'Union Européenne, ils viennent de perdre leur job parce que les Américains en avaient décidé ainsi... Et ce n'est pas le directeur général de la marque qui pourra nous dire le contraire... Lui qui, à l'heure qu'il est vient aussi d'annonce à sa famille qu'il est chômeur...


Les Echos de l'éco : Philippe Van Der Meulen... par lesechosBlogger

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire