mercredi 10 novembre 2010

Perspectives alarmantes...

Aïe, aïe, aïe... La France va droit dans le mur à en croire le député socialiste Dominique Baert. "La France doit faire face au danger, guère très éloigné, d'une dette publique insoutenable". C'est la sombre prévision du député du Nord rédigée dans un rapport sur les "Engagements financiers de l'Etat" à l'occasion de l'examen du projet de budget pour 2011 comme le souligne le Monde reprenant le blog Bercy Blog. La raison d'un tel pessimisme : les prévisions irréalistes du gouvernement en matière de croissance. "Le député rappelle qu'à partir d'un ratio de 90%, la dette et sa charge ont un effet d'étouffoir et pèsent durablement sur la croissance d'un pays. Notamment parce que le poids de la charge des intérêts d'emprunt devient très lourd dans les dépenses pour l'Etat". Pourtant le ministre du Budget, François Baroin, n'en démord pas. Coupes dans les dépenses publiques et hausse des recettes, grâce à des nouveaux prélèvements et taxes et à la suppression des niches fiscales devraient permettre d'atteindre l'objectif fixé, à savoir un endettement de 85,3% du PIB en 2014 (après un pic de 87,4% en 2012). Du coup, Dominique Baert a produit deux autres hypothèses différentes de celle du gouvernement : un scénario moyen avec une croissance de 1,5% en 2011 et 2012 puis 2% en 2013 et 2014. Résultat : "la dette publique dépasse 90% en 2012 et dépasse 100% du PIB en 2014". Un scénario bas avec une croissance de 1% en 2011, 1,5% en 2012 et 2013 et 2% en 2014. Résultat : "la dette publique deviendrait rapidement insoutenable". Bref pour Monsieur Baert, la situation est alarmante. Il faut dire que la dette du pouvoir a toujours été sujet à controverse dans l'histoire. Les rois trouvaient déjà tous les prétextes pour ne pas la payer (succession, guerre,...) lorsqu'ils étaient en situation de force. Mais que cela plaise ou non, que la dette soit frauduleuse ou pas, elle existe. Elle ne nous a pas servi, elle a été au contraire l'instrument de notre asservissement. Si nous refusons la dette, nous refusons aussi le système et l'idéologie qui est derrière, à savoir le libéralisme et la mondialisation. Et dans ce cas, nous devons renverser cet ordre. Oui, la dette est contestable en tant qu'émanation d'un ordre globale misanthrope. Refuser la dette, c'est mettre les pieds sur le chemin de la révolte. Irons-nous jusqu'au bout ?


L'arnaque de la dette un citoyen sur RMC
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