Il est un domaine particulièrement touché par la crise : le cinéma. On avait déjà vu l'année dernière que même le très célèbre James Bond en était une victime (voir par ailleurs). Mais il est loin d'être le seul. Comme le souligne cet article publié dans le Figaro, c'est toute la filière européenne du septième art qui souffre. Le financement pour la réalisation d'un film est de plus en plus difficile à trouver. "Le secteur du cinéma, dont les succès sont les moins prévisibles, est désormais aux premières loges du durcissement de la réglementation bancaire post-crise". Eh oui ! Il fallait s'y attendre : il y a de moins en moins d'argent pour la culture. Du coup, l'organisme chargé d'apporter la garantie auprès des prêteurs n'en finit plus d'intervenir. Il a contribué au financement de presque un tiers des films du festival de Cannes en mai dernier ainsi que d'autres films ayant eu une large promotion à leur sortie : "la Princesse de Montpensier" ou "l'Arnacoeur". Comme le note Laurent Vallet, le directeur de l'IFCIC (Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles), dès qu'un film dépasse 10 millions de budget, les banques traditionnelles ne prêtent plus. Autant préciser que cette contraction du financement aura des répercussions sur le nombre de films produits et sur la qualité de cette production. Bref, on va nous servir du navet...
L'Arnacoeur bande annonce
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