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vendredi 12 août 2011

Bonnet d'âne pour le FMI...

Parions que cette nouvelle ne va pas faire rire du tout du côté d'Athènes et de toutes les autres capitales qui ont eu besoin de son aide. Pourquoi ? Ils vont apprendre que les gens au FMI sont des "charlots". Remarquez ! On s'en doutait depuis qu'ils ont recruté Christine Lagarde qui n'a cessé de nous répéter pendant toute la législature que la crise était terminée. Mais cette incompétence est dans la nature de ce qui s'est fait ces dernières années au sein de l'organisation de Washington. A en croire ce rapport accablant qui a reçu bien peu d'échos à notre goût lors de sa parution. C'est le Monde Diplomatique qui sort cette salve sous la plume de Pierre Rimbert. Préparez-vous la liste des reproches est longue comme le bras : "recherche institutionnellement orientée, biais idéologiques, autocensure, conclusions préconçues, faible diversité d'approches théoriques et plus encore empiriques, étroitesse de vues, cadre analytique,..." et on vous en passe. Celui que nous préférons : "cadre analytique inapproprié aux réalités des pays étudiés"... Le rapport du contrôleur du FMI n'y va pas avec le dos de la cuillère pour se demander à quoi sert cette organisation puisque ses conclusions ne sont que l'application d'une idéologie préconçue. Libérale a fond va sans dire... Si vous aussi vous voulez savoir comment cette institution trompe son monde depuis des années, vous pouvez toujours consulter le rapport ici. Vous ne manquerez certainement pas de "sourire" à la relecture de cette prévision émise quelques semaines avant l'effondrement de la banque Lehman Borthers : "les banques commerciales et d'investissement proprement dites sont foncièrement en bonne situation financière et les risques systémiques semblent faibles". Un exemple qui en dit finalement plus long que n'importe laquelle des démonstrations... Devant une telle clairvoyance on ne peut que confirmer que Madame Lagarde est bien à sa place. Et Monsieur Strauss-Kahn aussi...

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mercredi 9 mars 2011

Terrorisme financier...

Au niveau désinformation américaine, nous avions déjà entendu beaucoup de choses mais cette fois, cela frôle l'indécence. D'après un rapport établi par le Pentagone datant de juin 2009 (et non communiqué au public jusqu'à aujourd'hui), la crise financière survenue en septembre 2008 est le résultat d'un acte terroriste. Comme le souligne ce long papier publié par le Washington Times, des terroristes internationaux dont on ignore qui ils sont réellement, sont derrière l'effondrement de l'économie. Evidemment ce n'est pas de la faute des Vampires de Wall Street qui ont du subir cet état de fait. Innocentes victimes qu'ils sont. Non il faut plutôt chercher les coupables du côté des djihadistes, des Chinois, de la mafia russe, du Vénézuela ou de l'Iran. Comme par hasard ! D'après Kevin D. Freeman, auteur de ce rapport, les Etats-Unis dépensent des centaines de milliards de dollars en armement chaque année alors qu'une somme bien plus modeste permet d'anéantir les marchés financiers et occasionner des milliers de milliards de pertes (du fait des dérivés de crédit) tout en restant inconnus. Aujourd'hui nous sommes dans la dernière phase de cette attaque : la dette publique américaine qui menace la primauté du dollar comme monnaie mondiale. Ben voyons ! Pas une fois il ne se pose le problème des dérégulations à outrance, de la spéculation à partir de la planche à billets, la politique complètement folle menée par la Fed,... Propagande quand tu nous tiens. En tout cas, voilà une justification toute trouvée pour la prochaine guerre que mènera l'Empire...

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dimanche 6 février 2011

Les dessous de la crise mondiale...Part. II...(MAJ)

Hier nous vous avons présenté le premier volet du documentaire édifiant réalisé par la télévision canadienne sur la crise financière de 2008 (voir par ailleurs). Voici la seconde partie de ce reportage qui dévoile les dessous de la crise économique à l'échelle mondiale. Il aborde le tsunami qui a balayé le monde. "A New York, la faillite de la banque Lehman Brothers provoque une panique sans précédent dans les milieux politique et financier. Derrière les portes closes, les leaders de la planète tentent de sauver l'économie mondiale et de contenir la contagion". En résumé et en un mot : admirable...

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mercredi 19 janvier 2011

C'est passé à deux doigts...

Il était moins une ! La Citi (la célèbre banque américaine) a failli connaître le même sort que la Lehman Brothers. Comme le rapporte ce papier publié sur le Huffington Post, la FDIC a été sur le point de fermer la banque Citigroup le 24 novembre 2008. "We were on the verge of having to close this institution because it can't meet its liquidity Monday morning," said Sheila Bair, chairman of the Federal Deposit Insurance Corporation, during a meeting the previous Sunday night, according to the report by the Special Inspector General for the Troubled Asset Relief Program". Comme quoi, avec le temps tout s'apprend. Deux ans c'est aussi le temps qu'il a fallu pour mettre en prison les dirigeants de la banque Landsbanski (responsable de la déconfiture islandaise). Comme le dévoile cette dépêche de l'AFP reprise par le site Orange Actualités, l'ancien PDG et le directeur des investissements ont été arrêtés par la police islandaise et ont été emprisonnés. Il leur est reproché d'avoir manipulé les marchés pendant cinq ans. Pendant ce temps là, en France, en novembre 2008, la ministre des Finances nous expliquait que tout allait bien ou presque...


ITW de Christine Lagarde (17.11.08)
envoyé par ITWE1. - L'actualité du moment en vidéo.
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mercredi 12 janvier 2011

Des millions de prêts en retard de paiement...

Alors que le monde politique se veut rassurant quant à notre sortie de crise, il ne faut pas oublier qu'aux Etats-Unis, il y a en ce moment même près de sept millions de prêts immobiliers qui sont en retard de paiement. C'est le site Business Insider qui nous révèle l'ampleur de ce désastre : 2,61 millions de prêts sont en retard de moins de 90 jours, 2,16 millions de prêts sont en retard de plus de 90 jours et 2,16 millions de prêts sont en cours de saisie. Soit un total de 6,92 millions de prêts actuellement en souffrance. Si on se livre à un petit calcul sans prétention, 6,92 millions de maisons en voie d'être saisies pour une valeur unitaire de 200.000 dollars, cela nous donne la somme astronomique de 1.384 milliards de dollars inscrite en pointillés dans les bilans bancaires. De quoi faire sombrer plus d'une banque Lehman Brothers supplémentaire. Qui nous a dit que la crise était dans le rétroviseur ?
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mercredi 20 octobre 2010

Apprendre à démasquer les menteurs...

En période de crise, le mot à la mode est le mot "mensonge". Comme on le sait, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Aussi, tout le monde s'y met : les hommes politiques affirment qu'il n'y a pas de pénurie d'essence, les patrons de multinationales voient leurs résultats toujours meilleurs qu'ils sont,... Bref : préparez-vous à gober n'importe quoi ! Sauf si vous vous documentez sur les éléments de langage. Comme vient de le publier cette étude réalisée par David Lacker de l'Université de Standford reprise dans cette dépêche du Monde, les managers ayant des bilans calamiteux ont tendance à utiliser les mêmes mots. "Après avoir examiné plus de 29.600 transcriptions de conférences téléphoniques de responsables d'entreprises présentant leurs résultats entre 2003 et 2007, les auteurs ont révélé des tournures de langage et des choix de formule qui, selon eux, ne trompent pas". Ainsi, ils ont tendance à utiliser des formules générales ("tout le monde sait que") et utilise volontiers le "nous" plutôt que le "je". De plus l'auteur se méfie des qualificatifs élogieux : "extraordinaire, fantastique, fabuleux". Ils se sont aperçus que 10% des chefs d'entreprises ayant eu cette attitude mentaient en fait sur la teneur de leurs résultats. Parions qu'avec la crise qui va s'intensifier, ce genre de stratagèmes se multipliera. Regardez donc les conférences des patrons du CAC 40 dans les prochains mois quand ils annonceront leurs résultats. Et entraînez vous avec Erin Callan, la dernière patronne de Lehman Brothers qui au mois de mai 2008 annonçait ce qui allait être un énorme mensonge pour une énorme faillite...

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lundi 18 octobre 2010

Quand les hyènes s'engraissent sur la bête...

Ce n'est pas la crise pour tout le monde. Pour certaines professions, la récession en cours permet même un développement conséquent des affaires. C'est le cas notamment des juristes et des avocats. Ainsi, comme nous l'indique cette dépêche de l'agence de presse Reuters repris par le site Yahoo News, la faillite de la banque Lehman Brothers leur a déjà rapporté la modique somme de plus d'un milliard de dollars. "Une somme certes modeste par rapport aux 639 milliards d'actifs qu'elle gérait au moment de sa faillite, mais elle est supérieure au PIB de l'Etat de Sainte-Lucie, dans les Caraïbes". De plus, on nous apprend que les honoraires continuent d'augmenter au détriment des créanciers qui tentent de récupérer leurs avoirs. Rien de bien nouveau, les cocus restent et resteront toujours les mêmes...
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mardi 28 septembre 2010

Le couple franco-allemand a eu chaud...

Les premières dissensions entre l'Allemagne et la France ne remontent pas à quelques jours lors du sommet européen de Bruxelles mais il y a maintenant deux ans. C'est ce que nous explique cet article publié dans le Wall Street Journal. Suite à la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008, certains dirigeants européens ont eu peur de la contagion et ont créé une sorte de "cabinet noir" dans le plus grand secret au point que son nom était : "the group that doesn't exist" (le groupe qui n'existe pas). Sa mission était la suivante : élaborer un plan pour parer à une défaillance d'un des 16 pays de la Zone euro. Malheureusement, la Grèce eut les problèmes que l'on a connu alors que le dit cabinet n'avait élaboré aucune stratégie. Du coup, il a fallu agir dans l'urgence. C'est ce qui explique tous les atermoiements qui eurent lieu au moment de prendre des décisions. En gros, Français et Allemands n'étaient pas d'accord entre eux sur les solutions à adopter. Cette posture réciproque a faillit conduire l'euro à l'explosion et c'est en dernière limite que les membres débloquèrent un milliard d'euros pour éviter l'effondrement de la Grèce d'abord, de la Zone euro dans son ensemble ensuite. A ce moment précis, on s'acheminait vers l'irréparable, à savoir une crise sans précédent du système bancaire mondial qui aurait eu des conséquences encore plus terribles que la chute de la banque Lehman. Il y avait de la tension entre Sarkozy et Merkel au point que la chancelière menaçait ouvertement notre président. "When Mr. Sarkozy barreled into one meeting with camera crews and photographers in tow, Ms. Merkel icily ordered the cameras out : "I won't let you do this to me," she said, warning she wouldn't play the part of 'the stubborn old bag'" Ce que l'on peut traduire par : "Je ne te laisserai pas me faire ça, l'avertissant qu'elle ne voulait pas jouer le rôle de la vieille valise entêtée". Ambiance délétère garantie. Du coup, un plan de soutien fut finalement adoptée grâce à Sarkozy (celui de 750 milliards d'euros) pour sauver les pays qui en auraient besoin mais dans le même temps, Angela Merkel obtint que le FMI vienne faire la police au sein de l'Institution. Quelque chose me dit que malheureusement ces prises de bec vont continuer jusqu'à l'implosion finale...

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Menue monnaie...

Il y a tout juste deux ans, la banque d'affaires Lehman Brothers faisait faillite entraînant dans sa chute des milliers d'investisseurs. Aujourd'hui, c'est l'heure de récupérer ce qui peut l'être. C'est dans cette optique que s'est tenue une vente aux enchères chez Sotheby's à New York de 142 oeuvres d'art acquises du temps de la splendeur de la banque comme nous le confirme cet article du Monde. Résultat de cette vente : 12 millions de dollars. Il paraît que les organisateurs sont satisfaits du montant de celle-ci. Cependant on est encore à des années lumière du montant des créances déposées auprès des liquidateurs : 1.200 milliards de dollars. Autant dire que le produit de cette vente ne représente rien de moins que de la menue monnaie...

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vendredi 24 septembre 2010

Bis repetita...?

"On est revenu au niveau de risque de 2008, au moment de l'affaire Lehman". Voilà la sentence prononcée par le gestionnaire du hedge fund Platinium Gestion, Jean Borjeix. Il rajoute que les sommes déversées par l'utilisation abusive de la planche à billets n'ont servi à rien si ce n'est à sauver (pour le moment) toujours les mêmes : les banques !

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mercredi 15 septembre 2010

C'était il y a tout juste deux ans...

Le 15 septembre 2008, la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers précipitait le monde dans la crise financière. Flashback : il y a deux ans, les banques du monde entier cessèrent de se prêter. Elles ne pouvaient donc plus gérer leurs trous de trésorerie comme elles l'avaient fait jusqu'alors. La raison : l'effondrement du marché interbancaire qui venait de disparaître dans le néant dans un grand éclair et un nuage de soufre. En effet, dans les affaires, les banques payent ou reçoivent des paiements tous les jours. Comme ces mouvements ne se font pas tous en même temps, il y a des trous qu'il faut pouvoir gérer. C'est la raison d'être du marché interbancaire. N'écoutant que leur courage, les banques centrales (les banques des banques !) pallièrent à cette déficience. Elles mirent à disposition des banques commerciales un matelas de liquidités d'une épaisseur inégalée. Au départ temporaire, ce matelas est toujours actif 22 mois après. Or ce flot d'argent déversé dans les banques ne servit en rien l'économie réelle. Il resta dans les comptes bancaires pour amortir le cas échéant un manque de liquidités. La question fut de savoir quand pourrait-on enlever les béquilles au malade, quand pourrait-on le sortir de sa survie artificielle. Très rapidement, les banques centrales essayèrent d'interrompre ce traitement de choc. Côté européen, on fit vie machine arrière suite à la crise grecque (malchance du calendrier). Côté américain, la Fed diffère l'interruption programmée pour consolider le bilan bancaire. Bref le côté temporaire de la mesure dure maintenant depuis deux ans. Puis apparaissent les problèmes irlandais. Le malade n'a pas l'air si bien que cela. En fait, on ne pourra jamais enlever les béquilles du malade, on ne pourra jamais débrancher la machine de survie. Le système est entré dans un coma dépassé en 2008. Il n'y a eu aucune amélioration et il n'y en aura pas. Le malade est mort !

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lundi 13 septembre 2010

Conclave de Vampires...

Flashback ! Septembre 2008 : le monde, stupéfait assiste à la chute de la banque Lehman Brothers et prend conscience de toutes les dérives mises en place par le capitalisme financier. Plus jamais ça entonnaient en choeur les gouvernants du monde entier. Vous allez voir ce que vous allez voir en ce qui concerne la régulation du secteur bancaire. Deux ans après et une crise économique d'une ampleur jamais vue, voici les accords de Bâle III, qui ne tuera pas les banques mais qui va en secouer quelque unes. Quoique... pas trop quand même (il ne faut pas abuser !). Ce dimanche, les banquiers centraux de 27 pays réunis en "conclave" sont enfin tombés d'accord comme le note satisfaite cette dépêche de l'agence de presse Reuters. La réserve fractionnelle bancaire pour certains capitaux passera de 5% à 6%, voire à 7%. En d'autres termes, les banques seront tenues d'avoir dans leurs propres coffres 7% du total des montants déposés par les épargnants. Quant à la réserve minima, le Tier 1, celui-ci passera de 4% à 4,5% en 2013 et à 6% en 2019. Auquel on ajoutera 2,5% de réserve spéciale crise appelée : le "conservation buffer". Techniquement, la réserve qui était en gros de 8% pour toutes les banques dirigées par des PDG prudents, a donc une petite augmentation (de 0,5% ! Pas de quoi pavoiser...) Ne vous trompez pas : 2,5% de plus sur des milliers de milliards cela fait toujours des centaines de milliards à trouver pour être en conformité d'ici... 2019 ! Incroyable ! A ce rythme, les spéculateurs de tout poil ont encore de beaux jours devant eux. Ils se sont donnés 9 ans pour amener leurs réserves au minimum syndical... Pourtant, les Vampires continuent de se plaindre : "But banks say the new requirements could reduce the amount of money they have available to lend out to companies, slowing economic growth in Europe and the United States as those regions recover from the credit crisis". Autant dire que toutes ces mesures "contraignantes" vont avoir pour effet de limiter encore plus la distribution de crédits. Si demain on vous refuse un prêt pour acheter votre nouvelle télévision, vous saurez pourquoi...

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mercredi 1 septembre 2010

Les banquiers bien plus forts que les politiques...

Les politiques devraient prendre la leçon auprès de leurs "amis" banquiers. Tout le monde se souvient de l'affaire Christine Boutin. L'ancienne ministre du logement avait été mandatée par Sarkozy pour rédiger un rapport sur la mondialisation. Coût de ce "ménage" : 9.500 euros par mois. Le seul problème, c'est que la bigote touchait aussi près de 5.000 euros par mois de son mandat de députée et 2.500 euros par mois pour son poste au Conseil régional des Yvelines comme nous le rappelle le quotidien Le Post. Devant le tollé provoqué par cette triple rémunération, elle avait du renoncer à son indemnité "présidentielle" comme le montre la vidéo ci-dessous. Sachez chère Madame Boutin que vous êtes battu à plate couture ! Le nom de ce super prédateur : Michael Klein. L'ancien banquier de Citigroup a été payé près de dix millions de dollars pour "conseiller" la Barclays Bank sur l'opportunité d'un rachat d'une des filiales de feu Lehman Brothers comme nous en informe cet article du Telegraph de Londres. Dix millions de dollars pour quelques réunions, à prélever sur le compte de la Lehman Brothers bien sûr... Au pays des escrocs, les banksters sont rois mais le juge qui examine la clôture des comptes de la Lehman Brothers trouve lui aussi l'addition un peu trop royale...

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lundi 2 novembre 2009

La sixième plus grosse faillite aux USA...

Après les neuf banques régionales qui ont été fermées par la FDIC vendredi dernier, les USA viennent de connaître leur cinquième plus grosse faillite. Rien à dire : la reprise est vraiment là. Comme nous l'enseigne cet article publié par CNBC ou cet autre tiré de Bloomberg, la CIT Group, le prêteur aux PME depuis plus de 100 ans, vient finalement de se mettre en Chapitre 11 (sous administration judiciaire) après avoir épuisé tous ses crédits et sans avoir trouvé de possibilité de refinancement auprès de ses créditeurs. Pourtant, elle avait déjà été sauvée une première fois en décembre 2008 par un plan de soutien d'un montant de 2,33 milliards de dollars tirés du programme TARP... Mais cela n'a pas suffi. Cette fois, c'est Carl Icahn qui espère toujours et qui lui a donné un prêt d'un milliard de dollars, le temps que la société de crédit se réorganise et revende ses actifs. Désormais cette faillite représente la sixième plus grosse banqueroute dans l'histoire des USA après celles de Lehman Brothers, de Washington Mutual, de Worldcom, de General Motors et Enron.

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dimanche 25 octobre 2009

Une action pour 500 propriétaires...

Vous avez aimé l'arnaque sur l'or ? Vous avez aimé l'arnaque sur les réserves fractionnaires ? Vous allez adorer la gigantesque fraude de Wall Street révélée par Matt Tiabi dans un incroyable article publié dans l'hebdomadaire Rolling Stone. Son dernier scoop dépasse même ceux d'Ambrose Evans-Pritchard ou de Robert Fisk, ce n'est pas peu dire. Non contents d'avoir vendu 20 lingots d'or pour un seul présent physiquement dans les coffres, non contents d'avoir prêté 35 dollars pour 1 seul présent dans les caisses, les Vampires de Wall Street ont cette fois vendu 500 fois plus d'actions qu'il y en a en circulation... Oui, vous avez bien lu : 1 propriétaire pour 500 porteurs d'actions. Ainsi, Taibi expose sur 8 pages la plus grande arnaque de tous les temps : les fausses actions, celles qui ont proliféré par exemple au moment de la chute de la banque Bear Stearns et surtout de la banque Lehman Brothers. C'est l'arnaque des "short-selling" (vente à découvert) par rapport aux "naked short-selling" (vente à découvert à nu). Par exemple : "quelqu'un, personne ne sait qui, a fait le pari le plus fou que Wall Street ait jamais vu, le 11 mars 2008. Ce mystérieux inconnu a parié 1,7 million de dollars que les actions de la vénérable banque Bear Stearns perdront la moitié de leur valeur en 9 jours ou moins. C'était de la folie pure, cela revenait à acheter 1,7 million de tickets de loterie nationale selon un analyste. Le plus dingue c'est que cela a payé ! A ce moment l'action BS était à $62.97. Le jour suivant la Bear a commencé à tomber (...) Celui qui a fait ce pari s'est réveillé le 17 mars avec 1,7 million de dollars, multipliés par 159, soit $270 millions. This trader was either the luckiest guy in the world, the smartest son of a bitch ever, or... Or what ?". Jackpot garanti quand on gagne. Bref, si vous voulez tout savoir sur les méthodes pourries de ces Vampires financiers de Wall Street, l'article de Matt Taibi va vous faire comprendre que nous sommes bien peu de chose, et que le monde entier leur appartient avec la bénédiction de tous les gouvernements, y compris celui de la France. Le Général De Gaulle doit se retourner vingt fois dans sa tombe.


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lundi 28 septembre 2009

On parle encore de Lehman Brothers...

Il y a un peu plus d'un an, la banque américaine Lehman Brothers s'écroulait entraînant dans son sillage l'économie mondiale. Dans une vidéo publiée par Le Monde, les victimes de cette banque et de sa mauvaise gestion n'ont absolument rien récupéré au point d'organiser une manifestation et de crier leur mécontentement. Pourtant, ils existent des gens satisfaits : les avocats de la défunte banque qui vont toucher plus de 100 millions de dollars en honoraires. Le malheur des uns fait bien le bonheur des autres...


Krachs : Une histoire des crises boursières (2009) 1/5
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Krachs : Une histoire des crises boursières (2009) 2/5
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Krachs : Une histoire des crises boursières (2009) 3/5
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Krachs : Une histoire des crises boursières (2009) 4/5
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Krachs : Une histoire des crises boursières (2009) 5/5
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lundi 14 septembre 2009

Un an déjà...

Un an déjà. Cela fait un an que la banque Lehman Brothers s'est effondrée entrainant dans son sillage toute l'économie mondiale. En cette période anniversaire, c'est aussi la période des souvenirs. Ainsi, les médias américains nous ramènent près de un an en arrière. Voici une courte rétrospective faite par Reuters...Ne la ratez pas, elle est très bien faite. Dans le même genre, il y aussi celle du New York Times un peu plus technique. Pour ce qui est de la France, il y a ce dossier spécial réalisé par l'Agefi. Mieux vaut tard que jamais puisqu'à l'époque, l'Agefi n'avait quasiment rien vu venir... Pour ce qui veulent voir ce qui s'est passé semaine après semaine, il y a ce papier du Guardian tout aussi bien réalisé.

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lundi 17 août 2009

La Colonial Bank n'est pas la seule...

A peine terminé cet article sur la Colonial Bank que d'autres banques ont été tuées par la FDIC durant cette sinistre soirée : la Community Bank of Nevada de Las Vegas, la Community Bank of Arizona à Phoenix, l'Union Bank, National Association de Gilbert en Arizona et bien-sûr la Colonial Bank, la plus grosse chute bancaire depuis la Lehman Brothers en 2008 !
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La plus grosse faillite bancaire depuis Lehman Brothers...

Pour une faillite, c'est une faillite. C'est même la plus grosse faillite depuis la chute de Lehman Brothers en septembre 2008 comme nous l'annonce cet article du Wall Street Journal. Il révèle que la FDIC et la banque BBT : "vont devoir se partager les 15 milliards de pertes de la Colonial Bank". Incroyable ! 15 milliards ! C'est 12 milliards de plus que ce qui avait été annoncé il y a deux semaines (voir par ailleurs). La FDIC, censée garantir les dépôts des Américains dans les banques assurées par elle, est désormais dans le rouge. Elle n'a plus un dollar pour rembourser qui que ce soit. Le système est mort. Sortez tout ce que vous avez en banque, transformez-le en lingots d'or ou d'argent, éventuellement en pièces, et enterrez-le. Ca risque de bientôt saigner aux USA. Les vampires de Wall Street n'ont sauvé que les grosses banques dirigées par leurs copains, mais ils ont laissé tomber les banques régionales dans la tempête et ce sont elles qui vont les faire tomber maintenant.
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