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lundi 7 novembre 2011

Un métier pas comme les autres...

Alors que toute la population va devoir se mettre à la diète pour rembourser les dettes de l'Etat, il en est certains pour qui l'austérité passera mieux. Il s'agit des chauffeurs de taxi. En France, ils sont 50.000 à se partager une profession fortement réglementée. Rien que le droit d'entrée (la fameuse licence...) peut atteindre les 150.000 euros. Malgré ce tarif prohibitif, il apparaît que cela se bouscule au portillon. Le job serait hautement rémunérateur. Mais qu'en est-il réellement ? C'est un reportage diffusé dans le cadre de l'émission "Enquête exclusive" sur l'antenne de M6 qui nous fait mieux connaître cette profession. "Quelles sont les petites astuces et les grosses combines qui permettent à certains de bien gagner leur vie ? C'est aussi une des professions les mieux organisées pour défendre ses intérêts, qui a déjà fait reculer plusieurs fois le gouvernement. Quels sont les secrets de cette influence ?". Voilà autant de questions pertinentes dont on aimerait nous aussi avoir les réponses...



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dimanche 23 octobre 2011

Ehonté...

Comme il est bon de rire le dimanche matin... Même si ces rires ont la couleur du jaune ! C'est en quelque sorte notre état d'esprit suite à l'incroyable (nouvelle...!) publicité découverte dans tous les quotidiens. Décidément les Vampires ne manquent pas d'air et pas ...d'humour. Pour vous en convaincre par vous-même, vous pouvez la consulter sous ce lien. On y apprend que les banques n'ont jamais cessé de financer l'économie, qu'elles ne jouent pas l'argent des Français aux casinos (pardon... sur les marchés financiers...!), qu'elles n'ont pas demandé de recapitalisation et qu'elles n'ont pas spéculé sur la dette grecque... Bref, de véritables petites "vierges effarouchées" par le vilain rôle des régulateurs. Il fallait quand même oser quand on se souvient comment tout cela s'est produit. Heureusement que ce blog en donne une fidèle teneur depuis plus d'un an maintenant. L'Histoire pourra en juger... Toujours est-il que si les banques n'ont absolument rien à voir dans la débâcle rencontrée actuellement, elles pourront sans aucun doute répondre à certaines de nos interrogations... Pourquoi certaines d'entre-elles se foutent éperdument des réglementations en vigueur à l'instar de la Dexia comme le prouve cet article publié par le quotidien Libération ? Pourquoi ne parlent-elles pas de la création monétaire ex nihilo comme l'a si bien montré le documentaire "L'argent-dette" du canadien Paul Grignon au point de provoquer une montagne de dettes justement représentée dans cette animation publiée par Slate.fr ? Pourquoi les banques françaises apparaissent comme les plus endettées du monde d'après l'étude réalisée par le financier Jean-Pierre Chevalier ? Pourquoi les actions de ces entreprises sont-elles en chute libre puisqu'elles ne craignent rien de la dette grecque ? Pourquoi le salaire moyen de ces Vampires a t-il augmenté de plus de 10% au point de nous indigner dernièrement (voir par ailleurs) ? Pourquoi les patrons des Caisses d'Epargne sont trois fois mieux rémunérés que le président de la République comme l'a découvert ce journaliste du Parisien ? Bref, vous l'avez compris ! Une fois encore, ces Vampires tentent de nous enfumer méchamment. Ils doivent avoir une trouille bleue pour nous pondre un tel tissu d'ineptie sous la forme "c'est pas moi, c'est l'autre"... En un mot comme en mille : pathétique...



L'Argent Dette de Paul Grignon (FR intégral) par bankster2008

L'Argent Dette 2 : Promesses Chimériques 2010 FR... par bankster2008
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jeudi 4 août 2011

Les pleurnicheurs du 11 Septembre...

On a l'habitude de suivre sur ce blog les analyses de l'excellent économiste Max Keiser. Et le moins que l'on puisse dire est que sa dernière "livraison" va avoir de quoi retourner plus d'un épargnant. D'après lui, les "pleurnicheurs du 11 Septembre" (subtile métaphore pour dénoncer les Vampires de Wall Street tels que les patrons des banques JP Morgan et Goldman Sachs, Jamie Dimon et Lloyd Blankfein) sont en train de réussir la plus grande escroquerie n'ayant jamais eu lieu aux Etats-Unis. Leurs victimes : la classe moyenne. Le journaliste nous explique que la dette américaine n'est qu'un simple moyen pour eux de se faire toujours plus d'argent. Et que ces gens veulent absolument voir la note des dettes souveraines américaines se dégrader. Plus les bons du trésor américains seront spéculatifs, plus ils se feront du pognon. On peut déjà dire qu'ils ont été entendus par l'agence de notation chinoise China Dagong Global Credit. Cette dernière a en effet dégradé la note des emprunts yankee. Il est d'ailleurs "amusant" de constater que les autre agences (d'origine anglo-saxonnes...) n'ont pas eu la même approche. Au point que le site canadien la Presse Affaires se pose ouvertement la question de savoir si les agences de notation ne seraient-elles pas partiales ? D'après Max Keiser, la "bataille" américaine ne se place plus entre Républicains et Démocrates mais entre spéculateurs et épargnants. Les premiers veulent des taux d'intérêts à 0% et des "junk bonds" tandis que les seconds, ne voyant plus leur épargne rémunérer convenablement, se détournent des emprunts d'état pour acheter de l'or ou de l'argent. "Ils ont compris que la cleptocratie et les voyous de Wall Street tiennent les Américains par la gorge et qu'ils vont continuer à serrer jusqu'à mettre 60 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et détruire cette économie afin de se faire du fric toujours plus rapidement. Ce sont des terroristes financiers". N'oublions pas qu'en France, c'est strictement la même chose. Il suffit de remplacer Républicains et Démocrates par UMP et PS. Les financiers de nos banques veulent aussi se payer les classes moyennes avec la complicité du pouvoir politique. Sinon comment prendre cette brève publiée dans le Figaro qui nous indique qu'une députée UMP des Bouches-du Rhône, la dénommée Valérie Boyer veut encadrer les ventes d'or. Sous des prétextes liés à la sécurité (le seul mot connu des gens de l'UMP...), cette dernière souhaite une meilleure traçabilité des transactions en créant un "registre national des transactions". Fini l'anonymat sur les achats d'or si cette loi passe. Pour notre part, nous pensons que les politiciens vont tout faire pour plaire aux Vampires y compris en confisquant votre or si le besoin s'en fait sentir. N'oubliez pas que cela s'est déjà fait par le passé... Au secours ! Le système est en train de devenir fou. Il faut les arrêter... Vraiment !


la dégradation de la dette US est voulue ( Wall... par talalclosson2
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mardi 12 juillet 2011

Open bar à la BCE...

Alors que les bourses occidentales commencent sérieusement à tanguer depuis le début de la semaine, il en est un pour qui cette situation a plus que duré. Il s'agit d'Edouard Tétreau, l'associé gérant de Mediafin et professeur à HEC. On l'avait déjà rencontré sur ce blog lorsqu'on avait consacré un post sur la sortie de son livre "20.000 milliards de dollars" (voir par ailleurs). Fédéraliste bon teint, il milite depuis toujours pour la création des Etats-Unis d'Europe. Et ce n'est pas dans sa dernière interview donnée au quotidien la Tribune qu'il a réellement changé d'avis. D'après lui, il est plus que temps de mettre les spéculateurs hors d'état de nuire. "C'est l'heure de vérité de l'Europe : soit chacun se replie sur son pré carré national, et tout le monde est perdant ; soit nous sortons de la crise par le haut avec une union fédérale budgétaire et fiscale, et donc politique". Venant de la part de l'un de ces spéculateurs, il faut bien avouer que cette sortie ne manque pas de sel... Il omet tout simplement de préciser que le problème majeur de la dette est dans le mécanisme d'usure pratiqué sur les emprunts depuis 1973. Avant cette date, les états pouvaient emprunter auprès de leur Banque nationale sans intérêt. La monnaie était alors au service de l'économie et du peuple. Aujourd'hui c'est le peuple qui est devenu esclave des fabricants de la monnaie à savoir les banques privées. Il est d'ailleurs symptomatique de s'apercevoir qu'il y en a un autre qui pense comme nous. Il s'agit d'Olivier Delamarche. Dans sa rubrique hebdomadaire "Les points sur les I" qu'il anime sur l'antenne de BFM, il ose même qualifier le raisonnement de Tétreau de "grotesque". Alors que tous les pays sont surendettés, il se pose à juste titre la question de savoir comment on peut encore défendre un tel système qui nous amène tous droits dans le mur. "On est dans une situation extraordinaire. Tous les pays du monde sont endettés. On est allé trop loin et on va avoir un problème. Nos hommes politiques sont des incapables car ils ne veulent pas être qualifiés de responsables de ce qui se passe. En France, il faut toujours trouver un coupable. Or le coupable n'est pas les vilains spéculateurs mais les politiques économiques qui ont constitué à s'endetter toujours plus et par n'importe quel moyen. La seule solution c'est de faire sortir la Grèce de l'euro. Or la BCE veut sauver tout le monde. C'est open bar à la BCE. Si on restructure une partie de la dette grecque, il n'y aura plus de fonds propres à la BCE et ce sera la faillite du système. On en est proche...". Une chose est cependant certaine : quoiqu'on fasse, à la fin des fins l'addition sera réglée par nous. Comme d'habitude...


Olivier Delamarche - 12 juillet 2011 - BFM... par MinuitMoinsUne
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lundi 31 janvier 2011

Coupables et responsables...

Coupables en 2008, ils seront responsables de la prochaine tempête. Telle est la sentence rendue par la commission d'enquête parlementaire américaine à propos de la crise et de son déclenchement. Comme le note cet article publié par le quotidien les Echos, Alan Greenspan et la banque Goldman Sachs sont les principaux responsables de ce qui s'est passé. Et de ce qui se poursuit toujours. "Bien que ses conclusions soient affaiblies par la publication en annexe d'opinions dissidentes de quatre de ses membres républicains, le rapport n'en représente pas moins un réquisitoire accablant pour les régulateurs américains (Fed, SEC,...) et les principales firmes de Wall Street, l'ancien président de la Fed, Alan Greenspan étant désigné comme l'un des principaux responsables de 30 années de dérégulation financière sauvage". Tout le monde en prend pour son grade dans ce rapport et pourtant rien n'a changé puisque le Figaro nous annonce que le patron de la Goldman Sachs vient de tripler son salaire alors que les profits de la banque chutent. Quand les actionnaires des banques seront eux aussi caution des dettes sur leurs biens personnels, ils seront comme par magie beaucoup plus regardants...

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mardi 12 octobre 2010

Mêmes eux le disent...

"La bourse est devenu un casino géant. Sauf que le fonctionnement d'un casino est plus transparent et plus facile à comprendre". Tel est le sidérant constat des professionnels de la finance prononcé à l'ouverture du rendez-vous annuel des opérateurs de marché, le WFE (World Federation of Exchange) comme nous le rapporte cet article publié par le Monde. Allô Monsieur le Président Sarkozy ? On en est où de la régulation pour que plus jamais le monde ne connaisse cette sombre période de septembre 2008 ? D'autant que l'électronisation des échanges, la libéralisation des marchés et l'accélération intense des transactions n'a fait que renforcer cet état de fait. Autant dire que cela peut recommencer demain de la même façon. D'ailleurs Jean-Pierre Jouyet, le patron de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers), résume à lui seul la situation : "nous sommes assis sur un volcan financier. On n'arrivera pas à résoudre les dysfonctionnements du marché sans s'attaquer à la directive MIF, elle est au coeur de tout". C'est quoi la directive MIF ? Comme de bien entendu il s'agit d'une directive européenne, voulant dire Marché des Instruments Financiers. En 2007, cette règle a été mise en place afin d'ouvrir à la concurrence, les marchés boursiers. Les opérateurs historiques comme Euronext à Paris ou le London Stock Exchange à Londres se sont vus concurrencer par des plate-formes alternatives. Leur nombre a permis d'émietter le marché. De plus, sont apparus les "dark pools", des plate-formes permettant de faire passer de gros ordres de Bourse en dehors de la surveillance des régulateurs. Désormais même les traders le concède : la Bourse est un casino qui parasite l'économie réelle. Tout le monde est d'accord sur ce constat. Mais la faiblesse du pouvoir privilégie le statu-quo. Quelle époque lamentable...!

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mercredi 22 septembre 2010

L'arnaque de Bâle III...


Oyé bonnes gens. Soyez rassurés. La finance est désormais réglementée par les accords dits de Bâle III, augmentant les ratios de fonds propres des banques afin de mieux garantir notre épargne en cas de choc majeur. Elle est tellement bien réglementée que les bonus sont garantis aux banquiers pour les neuf prochaines années comme le souligne ce papier publié sur le site de Zerohedge et titré : "Basel III Will Guarantee Their Bonuses For 9 Years In A Row, As Banks Win Again". Telle est la question : comment les banques gagnent encore ? Elles se sont votées la possibilité d'avoir un capital encore inférieur à ce qu'il était avant et de pouvoir faire jouer un effet de levier jusqu'à 30 fois (des débits supérieurs à 30 fois les crédits), de quoi faire tomber toutes les banques du monde à la Lehman. Le plus amusant, c'est la vision américaine des banques sur cet accord comme nous le montre ce document de Goldman Sachs ci-dessous. Pendant ce temps, la Banque Centrale Européenne (BCE) a reporté d'un mois le stress test pour les banques grecques (sans blague ?) comme nous l'annonce cet article du Figaro. Certainement pour leur donner un peu de temps pour se refaire une "certaine" cerise. Que faisons-nous ? On rigole tout de suite ou on pleure demain ?

Goldman Basel III
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lundi 13 septembre 2010

Conclave de Vampires...

Flashback ! Septembre 2008 : le monde, stupéfait assiste à la chute de la banque Lehman Brothers et prend conscience de toutes les dérives mises en place par le capitalisme financier. Plus jamais ça entonnaient en choeur les gouvernants du monde entier. Vous allez voir ce que vous allez voir en ce qui concerne la régulation du secteur bancaire. Deux ans après et une crise économique d'une ampleur jamais vue, voici les accords de Bâle III, qui ne tuera pas les banques mais qui va en secouer quelque unes. Quoique... pas trop quand même (il ne faut pas abuser !). Ce dimanche, les banquiers centraux de 27 pays réunis en "conclave" sont enfin tombés d'accord comme le note satisfaite cette dépêche de l'agence de presse Reuters. La réserve fractionnelle bancaire pour certains capitaux passera de 5% à 6%, voire à 7%. En d'autres termes, les banques seront tenues d'avoir dans leurs propres coffres 7% du total des montants déposés par les épargnants. Quant à la réserve minima, le Tier 1, celui-ci passera de 4% à 4,5% en 2013 et à 6% en 2019. Auquel on ajoutera 2,5% de réserve spéciale crise appelée : le "conservation buffer". Techniquement, la réserve qui était en gros de 8% pour toutes les banques dirigées par des PDG prudents, a donc une petite augmentation (de 0,5% ! Pas de quoi pavoiser...) Ne vous trompez pas : 2,5% de plus sur des milliers de milliards cela fait toujours des centaines de milliards à trouver pour être en conformité d'ici... 2019 ! Incroyable ! A ce rythme, les spéculateurs de tout poil ont encore de beaux jours devant eux. Ils se sont donnés 9 ans pour amener leurs réserves au minimum syndical... Pourtant, les Vampires continuent de se plaindre : "But banks say the new requirements could reduce the amount of money they have available to lend out to companies, slowing economic growth in Europe and the United States as those regions recover from the credit crisis". Autant dire que toutes ces mesures "contraignantes" vont avoir pour effet de limiter encore plus la distribution de crédits. Si demain on vous refuse un prêt pour acheter votre nouvelle télévision, vous saurez pourquoi...

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Tel est pris qui croyait prendre...

Souvenez-vous la semaine dernière : les banques européennes ont été ridiculisées par la presse américaine quant à la fiabilité de leurs tests de stress (voir par ailleurs). Pourtant, aujourd'hui, ce sont les Américains qui envisagent de baisser les minimas proposés dans la nouvelle réglementation bancaire dite de Bâle III comme nous en informe cet article publié sur le site de CNBC. Et devinez qui a fait cette demande ? L'American Bankers Association ! Un must en ce qui concerne le double langage : on se moque d'abord des banques européennes, avant de refuser les normes plus contraignantes des nouveaux accords de Bâle III. "The American Bankers Association said on Friday it opposes requiring financial institutions to build up their reserves when the economy is going strong so that they can better handle eventual downturns". Et que veulent donc les Vampires de Wall Street ? Un matelas adaptable en épaisseur en fonction de la situation économique du moment. Plus l'économie est morose, moins les normes doivent être sévères. "The proposal for a "counter-cyclical buffer," being considered this week by banking regulators from 27 countries, duplicates existing regulatory powers, the ABA said". Aucun doute : avec de tels agissements, la moralisation du capitalisme promise par tous les gouvernements n'est pas pour demain...












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La City is dead...

La "City" (nom donné à la place financière de Londres) est morte. C'est en substance le résumé de l'article publié par Ambrose Evans-Pritchard dans le Telegraph de Londres. La raison : la nouvelle régulation européenne mise en place par Michel Barnier à la Commission Européenne qui va prendre le pas sur les règles "prudentielles" britanniques. "Michel Barnier said the new European Single Market Authority (ESMA) will have sweeping powers to control derivatives. "We want to know who is doing what with short-selling," said Michel Barnier ... everyone has to be able to answer for what they are doing. People taking crazy risks linked to crazy rewards have to be brought back to their senses". L'Union Européenne vient de se doter d'un nouveau machin appelé ESMA (European Single Market Authority) chargé d'examiner désormais chaque produit dérivé financier sous réserve que ceux-ci ne se délocalisent pas dans un paradis fiscal. "Mr Barnier said there was no plan for a blanket ban on the short-selling of stocks or on the use of derivatives such as credit default swaps (CDS), famously exploited by funds to short Greek, Irish, Portuguese, Spanish bonds during Europe's debt crisis this year. "It is not a question of prohibiting. Short-selling is useful, if used well, but we want to avoid abusive naked short-selling, and be able to take action in emergencies," he said". Remarquez quand même la subtilité. Il n'est pas question d'interdire les produis dérivés mais de mieux les contrôler. Même si tout le monde sait que ce n'est guère réalisable tant que la spéculation pure sera autorisée. Pour y remédier, un seul moyen : une gouvernance mondiale. "France plans a new world 'governance' for food as part of its G20 presidency next year, as well as further scrutiny of energy and commodity derivatives. It will be pushing on an open door in Brussels". Décidément ces gens n'ont que cette idée en tête. Tout le monde en parle afin que le moment venu le peuple n'y voit plus aucune objection. Mais au fait, comment faire un gouvernement mondial alors que la gouvernance européenne à 27 est une catastrophe ? Il serait bon que Monsieur Barnier puisse nous éclairer...


Michel Barnier et la stratégie Europe 2020
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mercredi 8 septembre 2010

La crise à venir...plus grave qu'en 2008...

Attention Mesdames et Messieurs... Dans quelques temps, ça va commencer. Ou plutôt recommencer. A croire que les boursicoteurs de pacotille n'ont rien appris du krach boursier de l'automne 2008. Comme nous l'enseigne ce papier de Valeurs Actuelles, "il est de plus en plus probable que nous revivions, d'ici à quelques mois, une nouvelle crise beaucoup plus grave que celle de 2008. Nul besoin d'être un "expert" pour constater que les dérives se sont multipliées depuis le dernier krach". Il est vrai que faire couler des dollars à flots continus dans toutes les économies du monde n'a eu que pour seule conséquence la formation d'une "magnifique" bulle qui ne demande qu'à exploser. Or, "aujourd'hui pas plus qu'hier, aucune autorité nationale ou internationale n'a pris les moyens de freiner l'appétit de cette ingénierie financière dont le seul objectif est la maximisation des profits". En d'autres termes, personne n'a rien fait pour empêcher que cela recommence. Toutes les déclarations de Sarkozy, d'Obama et des autres n'étaient que de la poudre aux yeux. Désormais les germes d'une crise majeure sont réunis : l'accroissement insensé de la masse monétaire, des taux d'intérêt bas, la spéculation et le protectionnisme. L'ascenseur social est déjà à l'arrêt chez nous, il est en train de s'arrêter sur toute la planète... De la pénurie à la prospérité, de la croissance à la crise...


30 Glorieuses, 20 rugueuses. (1/4)
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30 Glorieuses, 20 rugueuses. (2-3)
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30 Glorieuses, 20 rugueuses. (4/4)
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lundi 12 octobre 2009

Désaccord britannique...

La dérégulation des marchés financiers a encore de beaux jours devant elle si on se réfère aux dernières déclarations du maire de Londres. Ainsi, comme nous en informe cet article du Telegraph de Londres, Boris Johnson a menacé l'Union Européenne de leur faire manger de la nourriture anglaise si elle touche aux privilèges financiers de la City avec ses nouvelles lois sur les hedge-funds et le private equity. Il est certain qu'avec de telles menaces, on va pleurer. Dans le même temps, un "traître à la patrie", le financier Jon Moulton a annoncé que le FMI va être obligé de sauver l'Angleterre qui se dirige droit vers la faillite comme en témoigne cet article du London Evening Standard. Qui dit vrai ? Les deux probablement !

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lundi 28 septembre 2009

La Fed manipule le cours de l'or...et le reconnaît...

Les choses sont maintenant claires quant aux magouilles révélées sur la cotation de l'or. Suite au dispositif régulant la transparence du marché de l'or émis par le FMI, le site GATA s'est posé bien des questions quant aux irrégularités constatées et a interrogé directement la FED. Comme nous le confirme cette lettre datée du 17 septembre et signée Kevin M. Warsh, la FED reconnaît avoir des arrangements non rendus publics avec les banques pour ne pas affoler ni les gens, ni les cours de l'or. "In connection with your appeal, I have confirmed that the information withheld under Exemption 4 consists of confidential commercial or financial information relating to the operations of the Federal Reserve Banks that was obtained within the meaning of Exemption 4. This includes information relating to swap arrangements with foreign banks on behalf of the Federal Reserve System and is not the type of information that is customarily disclosed to the public. This information was properly withheld from you". Tout est dit !!! Le peuple ne doit pas savoir que le système est mort depuis longtemps. Il faut donc maintenir l'or en-dessous des 1.000 dollars l'once.
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jeudi 24 septembre 2009

Déclaration de guerre...

L'Union Européenne est en émoi après la publication de cet éditorial fracassant d'Ambrose Evans-Pritchard dans le Telegraph de Londres. Il n'écrit pas moins que la guerre économique est déclarée entre les Allemands et les Anglais qui n'en demandaient pas tant. On a déjà vu dès le mois de décembre 2008 que le chiffon économique brûlait entre Angela Merkel (souvent représenté par le ministre des finances Peer Steinbrück) et Gordon Brown, mais désormais cela a pris une nouvelle dimension (voir par ailleurs). Ainsi, le journaliste britannique rapporte les propos de Steinbrück publié dans Stern, selon lesquels : "les Allemands feront tout pour mettre à genoux une partie de l'économie anglaise"... Et dire qu'on nous parle de reprise. Mais le meilleur est pour maintenant : "il y a clairement des forces sombres en action à Londres qui veulent défendre ses avantages compétitifs bec et ongles et que le gouvernement anglais fait de son mieux pour saboter les efforts de régulation financière au G20 de Pittsburgh. Nous changerons ces règles sur les marchés financiers. L'industrie financière anglaise a progressé de 15%, celle de l'Allemagne de seulement 6%. Alors qui paye la note ??". Et là, Ambrose prend la défense de la City, alors que lui-même avait annoncé que les autres pays feraient tout pour dépecer cette zone de non-droit financier qu'est Londres. Pourquoi est-il surpris que les Allemands commencent à trouver cette situation intenable qui ne favorise que les Anglais ?
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