Bien que pressé de quitter le pouvoir par la plupart des dirigeants occidentaux, le président Moubarak n'en a cure et a déjà affirmé qu'il mourra sur sa terre natale. Il faut dire que le raïs égyptien représente le système oligarchique dans toute sa splendeur. Bien que l'agence de notation Moody's ait abaissé la note de la dette souveraine du pays comme l'a noté l'hebdomadaire Marianne (ce qui va augmenter le montant des intérêts à payer aux débiteurs), le site ABC News, quant à lui nous apprend que le dictateur possède environ un patrimoine de 70 milliards de dollars. Cette somme représente pas moins de la moitié du PIB égyptien. Mais qui a parlé de corruption ? La grande majorité de ces dollars est déjà partie en Suisse, au Royaume-Uni ou dans de l'immobilier à travers le monde (comment on dit confiance en égyptien ?). Un gigantesque détournement à mettre en parallèle avec un chômage touchant 25% de la population et un salaire moyen de 50 dollars par semaine. Sous cet angle on comprend mieux la révolution qui agite les rues du Caire. Parions que le peuple ne laissera pas Moubarak réaliser ses dernières volontés...
lundi 7 février 2011
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