Alors que notre omniprésident à talonnettes souhaite supprimer l'ISF, il n'est pas certain que les classes moyennes voient ce projet fiscal d'un bon oeil. Plus que jamais, Sarkozy est en train de se couper de celles-ci. C'est en tout cas ce qu'affirme ce papier publié par le site Marianne. En effet, la question fiscale s'annonce compliquée pour notre Président candidat à sa propre succession. Pour l'auteur, il sera difficile de convaincre à nouveau les classes moyennes, qui s'estiment lésées par une politique fiscale favorable aux couches les plus aisées. "Le candidat Sarkozy a ait d'abord campagne auprès du groupe central, 'ceux qui se lèvent tôt'. En répétant à satiété qu'il fallait 'travailler plus pur gagner plus', il épousait entièrement les valeurs de ce groupe (fierté du travail, hostilité à l'impôt, hostilité aux abus de l'état providence). Toutefois, cette hostilité au 'tout social' va croissante à mesure que l'on descend vers le bas de l'échelle. Elle atteint son maximum chez les 'travailleurs pauvres' qui constatent presque tous qu'une situation d'assistance bien gérée rapportent autant ou plus que ce qu'ils gagnent en travaillant...". Bref, l'état providence tel que nous le connaissons sert surtout à limiter les inégalités quant à la répartition des richesses. Mais la véritable question est pendant combien de temps celui-ci pourra t-il perdurer ? La dette augmente, la croissance ralentit, les possibilités d'augmenter les impôts sont limitées, autant de signes indiquant que nous assistons à la fin du système. Bientôt un grand pays fera défaut (le Royaume Uni, les USA ?) entraînant avec lui ses créanciers. Ce sera le début d'une spirale infernale dans laquelle seront en défaut d'abord les dettes publiques, puis les dettes privées sans parler du gigantesque marché des dérivés de crédit dont personne ne connait exactement ni le montant, ni la nature. A ce moment, ce sera le début de la grande révolution. Sachant que le système repose sur un rééquilibrage artificiel des inégalités, ce dernier ne pourra être que politique, imposé aux élites actuelles sous peine d'être massacrées...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire