mardi 15 février 2011

Fusions boursières...

La crise financière même pas encore digérée, les Vampires recommencent à vouloir se faire plus gros que le voisin. Et quand ce n'est pas les banques qui se rapprochent, ce sont les bourses. En effet, ce n'est pas moins de trois fusions boursières qui ont été annoncées. C'est tout d'abord la City (la bourse de Londres) qui veut s'offrir les bourses de Montréal et Toronto (réparties en une seule entité TMX) d'ici la fin de l'année comme nous le révèle ce papier de Radio Canada. Grâce à cette fusion, la nouvelle entité occupera le septième rang mondial. Ensuite, nous avons les bourses de Singapour et de Sydney qui font la même chose comme le rapporte cet article des Echos. En cas de réussite, cette entité représenterait la cinquième place financière du monde. Quand à Euronext (l'entité qui gère Wall Street et Paris), sa fusion programmée avec la Deutsche Börse l'amènera à la première place mondiale comme le révèle ce papier publié par le site RTL. On dirait qu'il règne comme un vent de folie au pays des Vampires. Une Saint-Valentin des places boursières... Les grandes manoeuvres ont commencé pour contrôler les flux mondiaux de la finance. Ce n'est qu'une étape d'un processus entamé au début du XXème siècle (et auquel certains, comme le président Roosevelt, avait essayé vainement de s'opposer puis de contrôler) : la fusion entre les entreprises et le grand capital. C'est comme cela que naissent les transnationales. Et la mondialisation n'en est que l'accélération (en ayant fait tombé dans les années 80 toutes les barrières qui ralentissaient le phénomène). Nous en sommes arrivés à un point où les intérêts des puissants sont tellement entrecroisés que la concurrence est devenue symbolique dans la plupart des domaines. Si certains craignent Big Brother, ce n'est pas du côté des gouvernements qu'il faut chercher (si ce n'est être des courroies de transmission) mais bien du côté de ces mastodontes. Les "délires" sur un gouvernement mondial invisible sont de moins en moins délirants. On n'y est pas encore mais à ce rythme, on semble bien parti...

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