L'Union Européenne développe ses tentacules de façon de plus en plus poussée. Au point que le site Libération vient de publier un papier au titre interrogatif : "la souveraineté économique des Etats bientôt enterrée ?". En tout cas, tout le laisse supposer. Notamment cette journée du 12 janvier dernier. Ce jour là, la Commission Européenne proposa des mesures "révolutionnaires" exprimées dans les bouches de José Manuel Barroso, d'Olli Rehn et de Laszlo Andor. Petite devinette : quel est le point commun entre ces trois commissaires ? Ils ont tous fait leurs études aux Etats-Unis (normal... l'Union Européenne est une construction américaine !). Du coup, leur seul credo : une bonne dose d'ultra-libéralisme sous nos contrées européennes. "Avec l'examen annuel de la croissance, la construction européenne franchit une nouvelle étape. Nous entendons innover et améliorer de manière significative la gestion et la coordination des économies interdépendantes de l'Union Européenne. Il s'agit là de l'essence même de l'Union". En clair et en décodé : les Etats membres ne pourront plus opérer des choix économiques nationaux. La première phase de cette volonté a donc eu lieu le 12 janvier avec "l'examen annuel de croissance" , ce qui signifie mettre en place un cadrage des différentes décisions gouvernementales. Cette feuille de route sera adoptée en mars prochain. "Une fois approuvée par le Conseil Européen, les Etats membres traduiront ses recommandations dans leurs politiques et leurs budgets nationaux". Puis soumission du budget et des réformes structurelles de chaque Etat à la Commission et avalisation par le Parlement. Donc voici le menu en détails des mesures "révolutionnaires" voulues par nos "Américains" : réformer les systèmes de pension (en langage libérale, cela veut dire faire appel aux assurances privées car il faut faire vivre les Vampires), concilier sécurité et flexibilité (et revoilà le CNE, le CPE et autres contrats permettant aux entreprises d'éviter de se trouver devant les Prud'hommes), exploiter le potentiel du marché unique (bonjour l'inondation de produits venant de partout et de nulle part sachant que nous Français, nous n'exportons quasiment rien !), attirer des capitaux privés pour financer la croissance (bienvenue aux obligations européennes soit un étage de plus dans le mille feuilles de dettes que nous devons déjà). Il faut bien avouer que ces mesures sont révolutionnaires mais au sens propre du terme. Ah ! on oubliait : "Bruxelles insiste sur les coupes à opérer dans les budgets sociaux, ainsi que sur de nouveaux reculs de l'âge de la retraite (en suggérant d'indexer ce dernier sur l'espérance de vie)". A cela s'ajoute augmentation de la TVA afin de faire baisser les cotisations des entreprises. Ouf ! Surtout ne comptez pas trop sur le gouvernement français pour nous défendre. Tant Fillon que Wauquiez ont déjà accepté... Plus que jamais, nous suggérons à nos lecteurs de regarder de plus près ce que propose François Asselineau sur le site de l'UPR, le seul parti qui peut nous libérer de toutes ces chaînes mises en place de façon délibérée par tous ces mondialistes de pacotille...L'union du Peuple pour sauver la République...
Barroso : l'Europe gouvernée par les USA
envoyé par Bonzou. - L'info internationale vidéo.
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