lundi 21 février 2011

Trop c'est trop...

L'argent public, c'est notre argent. Apparemment les hommes politiques ont complètement oublié cette simple notion de bon sens. C'est en substance ce que nous révèle "les Dossiers du Contribuable" repris par le site Valeurs Actuelles. L'hebdomadaire s'est procuré en avant-première une étude réalisée par "Contribuables associés", qui pointe petites et grosses dérives de nos dépenses publiques. Creusant chaque jour de nouveaux déficits. Attention à l'infarctus. Cela décoiffe ! Quelques exemples de gabegie s'étant passées entre 2009 et 2010 : la grippe A et ses milliards d'euros volatilisés dans la campagne de vaccination, les toilettes publiques de la commune de Saint-Cyprien, (450.000 euros pour une ouverture trois mois par an), le salaire de trois conseillers de Baroin (15.117 euros par mois),... Bref, ces gaspillages divers et variés sont en train de creuser une dette abyssale pour la France (représentant déjà 25.000 euros par habitant). Pourtant notre omniprésident le jurait haut et fort en 2007 quatre mois seulement après son élection. "Ne plus gaspiller un seul euro d'argent public, tel doit être l'idéal vers lequel nous devons tendre. L'argent public, c'est l'argent des travailleurs, l'argent de ceux qui se donnent du mal pour gagner leur vie, qui ont du mal à gagner leurs fins de mois, du mal à loger leur famille et à élever leurs enfants en travaillant. Le moindre des respects qu'on leur doit, c'est de ne pas gaspiller, de ne pas laisser détourner ce qu'ils ont si durement gagné... C'est une question d'économie : nous n'avons plus les moyens de gaspiller, nous avons trop de déficits, nous avons trop de dettes... C'est une question morale". Ne se serait-il pas foutu de notre g...? Entre les voyages présidentiels, le gouffre de la cité de l'Immigration, la réforme de la carte judiciaire,... et bien d'autres gaspillages, ses bonnes paroles sont définitivement à ranger dans l'armoire aux mensonges (comme pas mal d'autres choses). Cependant, nous aurions aimé que cette étude évoque aussi les intérêts de la dette, le premier poste dans la ruine de la France. Bref, le système nous pressure toujours plus pour dépenser inconsidérément...toujours plus...

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