Il faut à tout prix que le système ne saute pas. C'est la manipulation qui se poursuit. Voilà en résumé ce que nous déclare Olivier Delamarche dans sa chronique hebdomadaire diffusée sur les ondes de BFM. "Les bourses ne se replient jamais alors que les nouvelles ne sont pas bonnes. Une fois la perfusion retirée, il n'y a plus personne. Les résultats bancaires sont bons car ils sont trafiqués depuis longtemps. Les banques ne provisionnent pas les risques là où ils sont. Du coup, elles seront obligées de faire des augmentations de capital. Quant aux banques américaines, elles se rachètent entre elles ou à elle-même les maisons saisies pour ne pas faire baisser le prix de l'immobilier qui est un prix artificiel mais qui permet de ne pas provisionner de pertes). Bref, les quantitative easing vont se multiplier comme des petits pains. Dès que l'Etat arrête de perfuser, tout s'écroule ! Ce fut le cas pour l'automobile et le petit électro-ménager au Japon... L'ensemble de la consommation dans les pays occidentaux n'est soutenu que par l'endettement des Etats qui fournit le carburant. Mais jusqu'où tout cela peut aller ? Le budget des Etats-Unis est largement déficitaire, les Américains vont passer le seuil de 100% d'endettement. Parions qu'on va cesser de rigoler avec ce genre de chiffres". En résumé, le patron du hedge fund Platinium Gestion est tout simplement en train de nous dire que la seule chose de certaine, c'est que le système va forcément finir par se casser la gueule. La seule question en suspens est quand...
vendredi 18 février 2011
Un monde d'apparence...
Libellés :
banques,
bfm,
capitalisme,
crise,
delamarche,
économie,
effondrement,
faillites,
finances,
fraudes,
japon,
planche à billets,
platinium gestion,
récession,
traders,
usa
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire