mercredi 16 février 2011

Cost killer...

Avez-vous remarqué comment les adeptes du mondialisme utilisent des expressions en langue anglaise ? Dans le monde du capitalisme et de l'entreprise, c'est même monnaie courante. Brainstorming, marketing, profit and loss,... bref autant de mots qui font moderne. Permettez-nous de vous en proposer un autre : cost killer (le tueur de coûts). Celui qui épluche tous les services d'une boite pour y dégoter les économies à réaliser, celui qui met en place les plans sociaux pour raison de compétitivité. En résumé : des managers rompus à l'exercice qui consiste à faire tomber des têtes (sauf la leur...faut pas pousser !) se forgeant ainsi une flatteuse mais usurpée réputation d'excellent gestionnaire. Pourquoi parler de ces chacals ? Parce que le parallèle peut être fait avec nos gouvernants. Ils procèdent de la même façon selon ce papier publié sur le blog de Paul Jorion. Comme les cost killers, la seule solution pour eux en temps de crise, c'est la réduction budgétaire... "Ils s'accrochent néanmoins à une ligne de conduite, dont ils ne dérogent pas. Celle de régler avec l'argent public l'addition présentée par un système financier dont la chute libre a été stoppée, mais pas son dérapage qui plus sournoisement se poursuit. Ayant malencontreusement oublié combien les déficits budgétaires contre lesquels ils montent à l'assaut avec tant de vaillance doivent à une crise financière évacuée, passée aux profits des uns et aux pertes des autres". Et tous les exemples de nos voisins européens vont dans le même sens. Bref, ils sont en train dessiner les contours d'une nouvelle société où non seulement les inégalités sociales ne sont pas combattues, mais pire, leur développement est à nouveau encouragé... Il n'empêche que quand l'économie se sera écroulée, à défaut de cost killer, on aura des personnages falots armés d'un pistolet en plastique. Quant à nos hommes politiques, on s'apercevra que ce sont des types insignifiants payés par le cartel bancaire mondial. Tous ces gugusses de pacotille tirent leur pouvoir de l'argent papier imprimé par les banques, imposé à leur cours légal par leur trahison. Ils accompagneront leur "papier peint" garanti par rien dans les poubelles de l'Histoire...

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