Lors de défaites électorales, chacun sa méthode. En France, l'UMP avait minimisé par tous les moyens la déculottée prise lors des élections régionales du printemps dernier (les fameux éléments de langage). Obama, en revanche y va cash. Comme le souligne ce papier du Figaro, le président des Etats-Unis a reconnu lors d'une conférence de presse avoir pris une raclée. "Je ne recommande pas aux prochains présidents de prendre une raclée comme celle que j'ai subie hier soir. Je suis certain qu'il y a des façons plus faciles pour apprendre sa leçon". Pourtant, il y a tout juste deux ans, l'Obamania touchait le monde entier. Il était considéré comme un messie et seul un petit nombre d'observateurs mettaient en garde contre les excès de compliments. Parmi eux : Emmanuel Todd qui de son côté déclarait : "les Démocrates, beaucoup plus attentifs au contrôle de l'Europe, ont été les véritables constructeurs de l'Empire". Comme quoi être jeune, souriant, black, soutenu et applaudi par la terre entière ne suffit pas pour être un grand président. Aujourd'hui c'est "no you can't"...
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