mercredi 10 novembre 2010

L'immigrant moins pénalisé par la crise...

Les Etats-Unis connaissent la plus terrible récession depuis la seconde Guerre mondiale. Parmi ses conséquences : une montée inexorable du chômage qui atteint des taux records à près de 10%. Or, ce papier publié par le New York Times nous apprend que les travailleurs nés hors des USA ont été moins touchés par les effets de la crise. Une étude publiée par le Pew Hispanic Center a démontré que les Américains de souche ont perdu 1,2 million d'emplois alors que le nombre de travailleurs non natifs des USA a augmenté de 650.000 durant la période 2009-2010. "Ces chiffres tombent alors qu'il y a une forme de climat de xénophobie générée par les problèmes économiques actuels comme en témoignent les récentes polémiques sur les visas de travail pour certaines professions et d'autres politiques favorisant l'immigration". Du fait de leur mobilité, les migrants sont certes les plus touchés au démarrage d'une récession mais leur aptitude à s'adapter partout leur permet de rebondir plus facilement. Néanmoins, pour ce qui concerne la récession actuelle, les chiffres de cette étude méritent d'être confirmés tant la situation sur le marché de l'emploi est instable. Quoiqu'il en soit, n'est-ce pas une des variables du libéralisme de mettre en concurrence la main d'oeuvre du monde entier de façon à faire baisser son coût ? Finalement la problématique américaine ressemble à celle présente en Europe : l'immigré fait-il concurrence à l'autochtone dans le but de faire baisser les salaires ?

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