C'en est terminé pour l'Allemagne. La prochaine fois "l'aigle" allemand ne viendra plus au secours des PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne). C'est la dernière décision d'Angela Merkel que Ambrose Evans-Pritchard reprend dans son article publié dans le Telegraph de Londres. Il nous apprend "que l'Irlande, le Portugal et l'Espagne seront abandonnés à leur sort" en cas de nouveaux problèmes. Autant dire que si j'étais créancier de l'un de ces pays, je ne me jetterai plus sur leurs obligations. D'ailleurs le patron de Deutsche Bank (que l'on pressent pour remplacer Jean-Claude Trichet à la BCE) ne laisses pas son état d'esprit sous silence. "Or in the words of Bundesbank chief Axel Weber : 'Next time there is a problem, (bondholders) should be part of the solution rather than part of the problem. So far the only ones who have paid for the solution are the taxpayers'". Désormais les investisseurs pourront aller se faire voir car ce n'est plus aux contribuables de payer la crise. Et ce n'est pas les 150 milliards d'euros débloqués lors de la crise grecque grâce au FMI et à la BCE qui changeront quelque chose. Bref on voit que l'harmonie règne au sein de la zone euro et ce n'est pas l'éventuelle modification du traité de Lisbonne voulue par le couple franco-allemand qui va rassurer les partenaires européens...
mercredi 3 novembre 2010
Dernier sauvetage...
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