lundi 13 septembre 2010

Tel est pris qui croyait prendre...

Souvenez-vous la semaine dernière : les banques européennes ont été ridiculisées par la presse américaine quant à la fiabilité de leurs tests de stress (voir par ailleurs). Pourtant, aujourd'hui, ce sont les Américains qui envisagent de baisser les minimas proposés dans la nouvelle réglementation bancaire dite de Bâle III comme nous en informe cet article publié sur le site de CNBC. Et devinez qui a fait cette demande ? L'American Bankers Association ! Un must en ce qui concerne le double langage : on se moque d'abord des banques européennes, avant de refuser les normes plus contraignantes des nouveaux accords de Bâle III. "The American Bankers Association said on Friday it opposes requiring financial institutions to build up their reserves when the economy is going strong so that they can better handle eventual downturns". Et que veulent donc les Vampires de Wall Street ? Un matelas adaptable en épaisseur en fonction de la situation économique du moment. Plus l'économie est morose, moins les normes doivent être sévères. "The proposal for a "counter-cyclical buffer," being considered this week by banking regulators from 27 countries, duplicates existing regulatory powers, the ABA said". Aucun doute : avec de tels agissements, la moralisation du capitalisme promise par tous les gouvernements n'est pas pour demain...












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