Souvenez-vous des tests de stress que les banques européennes avaient passé au printemps dernier. Les résultats avaient été tout à fait satisfaisants puisque seulement sept banques avaient du se recapitaliser. Sauf qu'aujourd'hui, les Américains contestent la crédibilité de ces tests. Comme nous l'enseigne cet article du Wall Street Journal repris dans le Figaro, les "stress tests" menés par l'Union Européenne ont minimisé les risque pris par certaines institutions. Plusieurs banques n'ont révélé qu'une partie des dettes qu'elles détenaient dans les pays fragiles. Parmi elles : le Crédit Agricole. "Le Crédit Agricole n'a pas comptabilisé la dette publique détenue par sa filiale d'assurances". De plus, le quotidien enfonce le clou en dévoilant que les banques françaises dans leur ensemble ont largement décoté le montant des dettes détenues dans l'état espagnol et grec. "Nos conclusions mettent à mal un but essentiel des tests de résistance, à savoir rassurer les investisseurs et les banquiers dans le monde entier sur la santé du système financier européen". Il n'y a pas à dire : la guerre économique est déclarée. Cela fait d'ailleurs sourire de lire un quotidien américain critiquer ces tests alors que la fiabilité de leurs propres tests réalisés en 2009 étaient pour le moins sujet à caution. En d'autres termes cet article signifie : "Nous sommes les plus forts. Ayez confiance en nous. Eux sont beaucoup plus faibles. Ils mentent". C'est la guerre dans sa phase de propagande, juste avant le grand engagement. On se croirait revenu aux heures les plus sombres de l'Histoire. Sauf que c'est la troisième Guerre Mondiale...
Meredith Whitney - Les banques vont mal
envoyé par khalem-session. - L'info internationale vidéo.
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