Pour tous ceux qui ont vu les Jeux Olympiques de Pékin, cette question pourrait prêter à sourire tant la pollution était omniprésente. Et pourtant... Il n'y a pas que Pékin, il y a aussi Dezhou située au nord-est de la Chine. C'est une ville pilote en matière d'énergies alternatives. De l'éclairage des rues aux cars de touristes, l'énergie solaire est devenu un élément incontournable de la politique de la ville. Comme nous en informe cet article du Quotidien du Peuple, plus de 120 entreprises du business de l'énergie solaire y sont installées. La Chine vient d'ailleurs d'annoncer le lancement de la construction de 15 centrales à énergie solaire. Le gouvernement prévoit aussi de développer les technologies de l'information de nouvelle génération, la fabrication d'équipements de pointe, de développer les véhicules à énergie nouvelle, la protection contre l'environnement et les économies d'énergie. Un programme tout vert qui serait de nature à combler d'aise Nicolas Hulot. Par rapport à l'Occident, la Chine en est déjà à l'étape future dans sa course à la modernité. Elle intègre désormais les préoccupations liées au développement durable et elle aura sous peu une longueur d'avance sur les pays occidentaux toujours prompts à parler, un peu moins à faire. Certes, il est toujours plus facile de démarrer à partir de rien ou de pas grand chose mais afin de maîtriser le développement, c'est un pilotage public qui en est le garant. Autant dire que l'on entend déjà les cris d'horreur de nos biens pensants qui préfèrent le court-terme de l'actionnariat privé et surtout prédateur au plan à plus longue échéance dominée par la puissance publique. Dans ce domaine comme dans bien d'autres, le handicap pris en ce moment risque d'être insurmontable...
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