Souvenons-nous du Grenelle de l'environnement. A cette occasion, le gouvernement avait instauré une taxe bonus-malus sur les véhicules plus polluants. Grosso modo : un consommateur achetant un véhicule dit propre (rejetant de 96 à 115 g/km de CO2) recevait un bonus. Quant aux autres véhicules (plus polluants), le client payait, quant à lui, un malus. Aujourd'hui c'est l'heure des comptes. Et une fois encore, le contribuable que nous sommes va devoir régler la différence. Comme l'indique cet article de JDD, l'Etat devra débourser 500 millions d'euros dans le cadre de ce dispositif. Contrairement, à ce qu'il avait prévu, la différence entre les deux montants est loin d'être neutre : 710 millions de primes accordées contre 200 millions de pénalités. "La somme dépasse de plus du double celle initialement prévue par l'Etat, qui avait planché sur une dépense liée au bonus de 340 millions d'euros pour 2010. Sur trois ans, depuis son entrée en vigueur, le dispositif aurait coûté pas moins de 1,2 milliard d'euros". Il faut dire qu'avec la crise, les Français se sont tout de suite adaptés à ce dispositif : les véhicules polluants se sont vendus deux fois moins bien que les petites cylindrées. D'autant que la France est championne d'Europe de la vente de petits modèles. Une fois encore, on peut se rendre compte de toute l'incompétence de nos élites quand il s'agit d'éviter de jouer avec notre argent...
Télézapping : Le bonus-malus à l'amende
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