mercredi 2 février 2011

Si vous avez de l'or...

On a commencé il y a quelques semaines l'analyse du livre de Fernando Aguirre sur la façon de survivre en période d'effondrement économique (voir par ailleurs). Didacticiel, fort bien écrit, il analyse nos différents besoins et les moyens de les assouvir quand le monde consumériste que nous connaissons si bien sera par terre. C'est le forum Olduvaï qui s'est chargé de la traduction de cet indispensable ouvrage. Aujourd'hui, FerFal éclaire ceux d'entre-vous qui ont eu la bonne idée de placer tout ou partie de leur argent dans l'or ou l'argent. Résumons-nous : la nuit vient de se terminer et en écoutant la radio dans votre salle de bains au petit matin, vous apprenez que les banques n'ouvriront pas leurs portes aujourd'hui. C'est le krach financier absolu à l'image de ce qui s'est passé en Argentine en 2001. Heureusement vous avez eu la riche idée grâce à ce blog (et à d'autres !) de vous procurer des pièces d'or ou d'argent, une monnaie éternelle ayant la confiance de tous. C'est donc l'heure de la débrouille... Vous allez avoir à faire avec des "money dealers", des courtiers de fortune qui vous échangent votre or, vos bijoux, vos devises contre de l'argent ? Pourquoi un "money dealer" et pas un agent de change officiel ? Pour le taux pratiqué et pour la confidentialité garantie. Voici les six règles à suivre pour vous éviter des ennuis : déplacez des petites quantités de valeur (le fait d'échanger des sommes importantes vous permettra certainement d'avoir un meilleur taux mais mettra vos économies en danger), essayez plusieurs "money dealer" (au moins au début, le temps de trouver le plus "honnête" pour vous ; si il y en a un, conseillé par un parent, c'est encore mieux ; évitez ceux installés dans des endroits sombres et à l'écart du public), dépensez le plus vite possible la devise dont le cours s'est effondré, gardez votre bouche fermée (évitez d'aller crier sous les toits vos bons plans ; si vous vivez ne serait-ce que dans la moyenne, n'oubliez pas qu'à côté de chez vous, il y a des gens qui n'ont rien dans leur assiette), soyez prudents et vigilants dans les affaires (changez d'itinéraires, habillez vous de façon décontractée, mettez des baskets si vous deviez courir) et enfin soyez rapide (ayez une calculatrice pour voir au premier coup d'oeil si ce que l'on vous propose est satisfaisant ; plus vous restez, plus vous prenez des risques). Pour notre part, nous n'avons rien si ce n'est notre solidarité collective. C'est bien elle la vraie richesse qui pourra survivre à toutes les crises. Abandonner l'individualisme et le chacun pour soi tel doit être notre défi...


Usines à l'abandon: l'exemple argentin
envoyé par bakchichinfo. - L'info internationale vidéo.Blogger

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