dimanche 13 février 2011

Mise à prix...

Lénine aurait écrit : "les capitalistes nous vendront eux-mêmes la corde avec laquelle nous les pendrons". Parions que cette maxime est faite sienne par le Premier ministre grec Georg Papandreou suite à la visite de ses créanciers représentés par le FMI, la BCE et l'Union Européenne. Comme le note cette dépêche de l'AFP, la Grèce va devoir massivement privatiser pour sortir de la crise. En résumé, les Vampires euro-mondialistes ont demandé aux Grecs de privatiser pour plus de 50 milliards d'euros sur quatre ans de biens publics au lieu des 7 milliards sur trois ans initialement prévus. Dis tonton, pourquoi tu tousses ? Pour la Commission Européenne, cela ne pose aucun problème : les Grecs n'ont qu'à vendre des plages pour rentabiliser des activités touristiques et bétonner le littoral. Dans le viseur du commissaire européen, l'ancien aéroport d'Athènes comme il l'a déclaré au quotidien grec To Vima dans un long papier. Bref, les élites européennes exigent donc du peuple grec qu'ils se séparent de terrains, d'aéroports, de ports qui pourraient être privatisés pour rembourser les créanciers. Après leur avoir coupé dépenses publiques et réduit les salaires. Vous avez dit tollé dans la population ? Trop c'est trop ! Au point que le Premier ministre a du venir rassurer le peuple... Comme nous le rappelle François Asselineau sur le site de l'UPR (le seul parti qui souhaite le rétablissement de la souveraineté pour la France), le cynisme utilisé par cette élite est tout simplement méprisant à l'égard de millions de citoyens qui n'ont rien demandé et qui ne sont pour rien dans ce chaos généralisé. "Les indispensables réformes de structure, cette effroyable expression ne désigne rien d'autre que l'organisation généralisée d'un pillage des patrimoines publics au profit d'une oligarchie bancaire qui ne tire son pouvoir que de l'émission d'une monnaie de singe et de la mainmise sur l'ensemble des médias de masse". Bref, les Grecs seraient bien inspirés de quitter l'Europe et l'euro afin de reprendre leur destin en main et de faire comme les Islandais : un grand bras d'honneur...

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