Alors que la plupart des observateurs prédisaient un début d'année extrêmement difficile pour la monnaie européenne, force est de constater que ce ne fut pas le cas. Comme le note ce papier publié par les Echos, même le Portugal et l'Espagne, à qui on prédisait les pires maux pour se financer, n'ont finalement pas eu pour le moment trop de problèmes. "Des marchés qui refusent, parce qu'ils n'ont pas confiance, de leur prêter de l'argent à des taux d'intérêt supportables. C'est ce que l'on entendait, c'est ce qui se répétait, ce que titrait la presse (notamment anglo-saxonne). Nous sommes le 31 janvier, et force est de constater que ce n'est pas ce qui s'est produit. Chez les gouvernements européens, dans les capitales, commence à courir l'idée, l'agréable idée, que le plus dur est peut-être derrière nous". Il n'en reste pas moins que nous ne partageons pas tout à fait l'optimisme du journaliste des Echos. Rien n'a vraiment changé concernant les fondamentaux de l'économie européenne : désindustrialisation, logements vides en Espagne, dettes abyssales, chômage de masse, hausse du prix des matières premières,... sont toujours bien présents. On a un peu l'impression que la mer s'est retiré comme avant un...tsunami. L'optimisme sera de rigueur quand les politiques autoriseront la BCE à relever ses taux d'intérêt ce qui n'est vraiment pas à l'ordre du jour...
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