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jeudi 21 avril 2011

Mamie qui rit, les autres qui pleurent...

Mamie Zinzin a de quoi retrouver le sourire. Après une année pleine de révélations quant à sa fortune, on dit qu'elle a remis de l'ordre tant dans sa vie que dans ses finances. Il faut dire qu'elle vient d'être bien aidée par notre président qui ne supporte pas qu'un riche le soit moins. Comme le révèle ce papier publié par le Canard Enchaîné et repris par le site du Parisien, Lilliane Bettencourt, l'héritière du groupe L'Oréal, va être imposée comme une "vulgaire" smicarde. "Grâce à la fin du bouclier fiscal cumulé à la réforme sur l'ISF, pendant un an ou deux, la femme la plus riche de France verra 'sa ponction fiscale divisée par quatre, passant - pour l'impôt sur le revenu et l'ISF - de 40 millions d'euros en 2010 à 10 millions cette année. A comparer avec des revenus proches de 250 millions' d'euros. Soit un 'taux d'imposition direct global d'environ 4% de ses revenus effectifs, soit le taux appliqué à un contribuable touchant 1.300 euros net par mois' assure le journal". Mais rassurons-nous gueux que nous sommes ! Notre président du pouvoir d'achat a pensé aussi à nous en imposant aux "entreprises de plus de cinquante personnes qui distribuent des dividendes en augmentation à négocier le versement d'une prime à ses salariés" comme le rapporte cet article publié par le Figaro. Disons voir que pour être tout à fait honnête, il n'a pensé ni aux fonctionnaires, ni aux retraités, ni aux chômeurs, ni aux rmistes, ni aux auto-entrepreneurs, ni aux salariés des TPE, ni aux salariés d'une grosse PME qui ne verse pas de dividendes, ni à nous tenanciers de ce blog... Il est vrai que nous ne subissons aucune perte de pouvoir d'achat. Bref, il a surtout pensé aux cadres et employés des multinationales tout en se gardant bien d'indiquer un chiffre ou une sanction en cas de non respect de cette "volonté seigneuriale". Comme quoi on est bien loin des 1.000 euros par mois pour tous les salariés envisagés il y a peu. Bref, il nous a une nouvelle fois mis la main au panier en serrant bien fort... Comme d'habitude...

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jeudi 3 mars 2011

Lutte des classes...

Alors que notre omniprésident souhaite réformer notre fiscalité en supprimant l'ISF, le citoyen moyen va être heureux d'apprendre que les cent plus gros contribuables de notre pays se partagent la "modique" somme de trois milliards d'euros par an. C'est une enquête détaillée publiée par l'hebdomadaire Marianne qui nous en dit plus sur les inégalités criantes de revenus existant en France. On apprend ainsi que le ministère de l'Economie a adressé une note confidentielle à vingt parlementaires de la majorité triés sur le volet, afin de préparer la réforme fiscale. L'ensemble des revenus des cent foyers les plus riches dépasse le budget du ministère de la Culture. 91% de ces revenus sont issus de cessions de valeurs mobilières comme les actions. L'objectif est clair : les convaincre d'abandonner l'ISF. Il n'y a rien à dire : "ça plane pour ces bienheureux à mille kilomètres au dessus de la tête des Français de base. En 2008, le revenu fiscal de référence moyen de l'ensemble des contribuables plafonnait à 22.202 euros. Chacun de ces 100 très riches gagnait donc en un an ce qu'un Français gagnerait en presque 1,3 millénaire, ou 300 vies de labeur à raison de la nouvelle durée légale de 42 ans de travail...". N'oublions pas que pendant ce temps là, Jean-Claude Trichet, le patron de la BCE pense qu'une augmentation des salaires serait la pire des choses à faire. Pour notre part, nous ne voyons qu'une chose à faire : les "baisés", comptez-vous...


Les salaires des Français n'augmentent pas
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dimanche 27 février 2011

Coupure...

Alors que notre omniprésident à talonnettes souhaite supprimer l'ISF, il n'est pas certain que les classes moyennes voient ce projet fiscal d'un bon oeil. Plus que jamais, Sarkozy est en train de se couper de celles-ci. C'est en tout cas ce qu'affirme ce papier publié par le site Marianne. En effet, la question fiscale s'annonce compliquée pour notre Président candidat à sa propre succession. Pour l'auteur, il sera difficile de convaincre à nouveau les classes moyennes, qui s'estiment lésées par une politique fiscale favorable aux couches les plus aisées. "Le candidat Sarkozy a ait d'abord campagne auprès du groupe central, 'ceux qui se lèvent tôt'. En répétant à satiété qu'il fallait 'travailler plus pur gagner plus', il épousait entièrement les valeurs de ce groupe (fierté du travail, hostilité à l'impôt, hostilité aux abus de l'état providence). Toutefois, cette hostilité au 'tout social' va croissante à mesure que l'on descend vers le bas de l'échelle. Elle atteint son maximum chez les 'travailleurs pauvres' qui constatent presque tous qu'une situation d'assistance bien gérée rapportent autant ou plus que ce qu'ils gagnent en travaillant...". Bref, l'état providence tel que nous le connaissons sert surtout à limiter les inégalités quant à la répartition des richesses. Mais la véritable question est pendant combien de temps celui-ci pourra t-il perdurer ? La dette augmente, la croissance ralentit, les possibilités d'augmenter les impôts sont limitées, autant de signes indiquant que nous assistons à la fin du système. Bientôt un grand pays fera défaut (le Royaume Uni, les USA ?) entraînant avec lui ses créanciers. Ce sera le début d'une spirale infernale dans laquelle seront en défaut d'abord les dettes publiques, puis les dettes privées sans parler du gigantesque marché des dérivés de crédit dont personne ne connait exactement ni le montant, ni la nature. A ce moment, ce sera le début de la grande révolution. Sachant que le système repose sur un rééquilibrage artificiel des inégalités, ce dernier ne pourra être que politique, imposé aux élites actuelles sous peine d'être massacrées...

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dimanche 14 novembre 2010

La hausse d'impôts est inévitable...

Cette sentence irrévocable a au moins le mérite de la clarté. Elle est l'oeuvre de Jean Arthuis, le président de la Commission des Finances du Sénat. Dénonçant une "extraordinaire inertie de la sphère publique", le président centriste estime que la "rigueur n'est pas au rendez-vous" dans le projet de budget 2011. En clair, il va falloir tôt ou tard augmenter les impôts comme le souligne ce papier publié par le site TF1 News. Et Jean Arthuis y va franchement dans les mesures qu'il entend faire voter. "'Il faudra augmenter la CRDS et instituer un taux intermédiaire de TVA entre 10% et 12% dans la restauration et le bâtiment' énumère-t-il notamment. 'Pour la justice, il faut donner le coup de grâce à l'ISF et au bouclier fiscal en compensant la perte de recettes par une tranche d'impôts sur le revenu à 45%, un relèvement des impôts sur les plus-values ainsi que des droits de succession' ajoute-t-il". Nous voilà désormais au courant. Comment fera celui qui n'a pas été élu pour augmenter les impôts ? Quoiqu'il en soit, une augmentation des impôts c'est moins de pouvoir d'achat, c'est donc moins de consommation. C'est aussi moins de recettes fiscales donc plus de dettes et plus de chômage. Ce qui à la fin donnera encore plus d'impôts. Le serpent qui se mange la queue. Et au bout du bout : la révolution ?


"Il faudra forcément augmenter les impôts !"
envoyé par LCP-AN. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
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vendredi 29 octobre 2010

Des fissures dans le bouclier...

Encore un "coup de poignard" dans le dos du gouvernement. Dont l'auteur n'est autre que la Commission Européenne. Il n'est pas certain que Sarkozy ait vraiment apprécié. Quoiqu'il en soit, comme le souligne ce papier publié dans le quotidien 20 Minutes, la France doit revoir le bouclier fiscal et l'impôt sur la fortune. La Commission trouve que ces deux dispositions vont à l'encontre de certains principes du droit européen. Elle a donc demandé à la France de modifier sa législation. Reste à savoir si le gouvernement se pliera aux exigences de Bruxelles. Rien n'est moins sur...

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