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mercredi 21 septembre 2011

Terroriste économique...

Déchaîné... Il est au top cette semaine notre chroniqueur préféré dans la rubrique "Intégrale bourse" diffusée sur l'antenne de BFM. Et il a raison. On n'a pas fini de boire le bouillon pendant que nos élites continuent à se tourner les pouces en attendant la catastrophe. Bref, Olivier Delamarche revient cette semaine sur le raout européen qui s'est tenu en Pologne le week end dernier sous l'autorité du "terroriste" américain Tim Geithner. "Les politiciens européens sont des incapables pendant que Tim Geithner, le petit terroriste économique vient nous donner des leçons". Envoyé c'est pesé ! Il faut dire qu'à force d'imprimer du papier depuis si longtemps, la destination de l'économie américaine est toute trouvée : le mur ! "Les Etats-Unis sont dans une situation pire que la situation européenne. Personne ne le dit. Tout le monde parle de l'Italie ou de la Grèce, mais les Etats-Unis ne sont pas mieux". Ce n'est pas en niant l'évidence que l'on va régler les problèmes. En ce moment c'est du grand n'importe quoi... Quant à la situation bancaire, il analyse le retrait de Siemens de la banque française Société Générale comme tout à fait justifié. "Pour certaines banques, l'histoire est finie. Elles sont remplies d'actifs toxiques. Comme les banques espagnoles qui sont des morts-vivants". Il n'y a pas de miracle en comptabilité. Un trou, c'est un trou... Et il va falloir le combler comme le reconnait désormais Bruxelles dans cette dépêche AFP reprise par le site Boursorama. En clair, amis contribuables préparez-vous à payer ! Les banques européennes vous disent déjà merci...


Olivier Delamarche - 20 septembre 2011 par terre-de-liberte
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samedi 6 août 2011

Signes de gros temps...

La "Liberté éclairant le monde" est en train de le faire sombrer dans un crépuscule des plus inquiétants. Au lendemain de la dégradation de la note américaine des dettes souveraines par l'agence Standard and Poor's, tous les grands pontes de l'administration Obama viennent de monter au créneau pour dénoncer au mieux une erreur, au pire une manipulation. D'après eux, l'agence se serait trompée de plus de 2.000 milliards de dollars dans ses calculs comme nous l'enseigne cet article publié par le Figaro. Soucieuse de ne pas jeter de l'huile sur le feu, Standard and Poor's a même refait ses projections avant de rendre publique sa décision. Pour elle, le compte n'y est pas ! Les Etats-Unis auraient dû négocier une réduction du déficit de 4.000 milliards de dollars sur 10 ans au lieu des 2.100 obtenus lamentablement en début de semaine. Mais dorénavant la donne a changé... Quand les officiels américains se plaignent, ils sont remis en place. Remis au rang de responsables d'une situation de faillite généralisée entraînant vraisemblablement de gigantesques pertes du côté de leurs créanciers. Au premier rang desquels la Chine. Cette dernière en a marre de voir ses avoirs fondre comme neige au soleil. Du coup, elle hausse le ton comme le rapporte cet article publié par le Point. "La Chine, premier créancier de la seule superpuissance mondiale, est dorénavant dans son droit d'exiger des Etats-Unis qu'ils affrontent le problème de leur dette structurelle et assurent la sécurité des actifs chinois en dollars". Comme ces choses sont si bien exprimées en langage diplomatique. En d'autres termes, les Chinois menacent les Américains de représailles si ces derniers ne peuvent pas les rembourser. "Ils suggèrent à Washington de réduire leurs dépenses militaires et sociales". Que va t-il se passer maintenant ? La Chine va tout simplement investir ailleurs qu'aux Etats-Unis, ce qui les empêchera d'avoir l'argent nécessaire au fonctionnement de l'état. Autant dire que dans un pays où tout le monde est armé, on comprend mieux tous ces déplacements militaires aperçus ces derniers jours (voir par ailleurs). Pour notre part, nous ne pouvons que nous amuser de cette querelle de chiffres surtout venant de la part des Etats-Unis. Dès juillet 2009, le site fluctuat.net nous faisait part des combines de mafiosi orchestrées par la Fed. Et en décembre dernier, on indiquait déjà que les USA étaient en train de réaliser le plus grand braquage de l'Histoire (voir par ailleurs). Le système actuelle basé sur le dollar tout puissant est phase terminale. La monnaie américaine ne vaut plus que par l'encre imprimée dessus. Le pire, c'est que ce sont les citoyens qui risquent à nouveau de payer pour la folie organisée de quelques oligarques qui pourraient terminer au bûcher... La nuit promet effectivement d'être longue...

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Pan la tuile...

A force de flirter avec la ligne jaune, les Etats-Unis viennent de se prendre un mur en pleine face. On avait déjà vu que l'agence de notation chinoise China Dagong Global Credit ne se contentait plus des promesses de Tim Geithner et avait dégradé la note des dettes souveraines américaines (voir par ailleurs). Cette nuit c'est l'agence de notation Standard and Poors qui a osé ! Elle vient de faire perdre le fameux triple A (AAA) au Trésor américain pour le ramener au niveau inférieur (AA+) comme le révèle cet article publié par le Nouvel Obs. Historiquement, c'est la première fois que le pays perd sa meilleure note alors que le système de notation a été mis en place en 1917 ! La raison : les investisseurs n'ont aucune confiance dans la politique d'Obama et de ses sbires pour diminuer les déficits publics. Et le fait de rajouter de la dette à de la dette (avec l'accord sur le relèvement du plafond obtenu en début de semaine) n'a fait qu'entretenir cette méfiance. Autant dire que le compte à rebours est enclenché. Préparez-vous à une poursuite de la dégringolade des bourses dès lundi matin et à vivre des moments difficiles dans les semaines qui viennent. D'ailleurs Standard and Poor's confirme aussi les perspectives négatives de la nouvelle note comme le souligne ce papier publié par le New York Post. Sous entendu, sans nouvelles réformes pour abaisser l'endettement, la note devrait être nouveau abaissée. On dirait qu'il souffle comme une odeur de feta (le célèbre fromage grec...) au dessus de la tête de Tim Geithner qui affirmait portant il y a seulement un an que "la dette américaine ne serait jamais abaissée". Le Titanic vient de heurter son iceberg, profitez de la musique et reprenez du champagne...

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jeudi 21 juillet 2011

La grande valse... bis...

Et cela continue encore et encore... Les charrettes se multiplient partout dans le monde. Dans des proportions nous rappelant furieusement la fin 2008 et le début 2009. Après avoir constaté celles touchant les banques britanniques et américaines (voir par ailleurs), ce sont désormais les banques suisses qui dégraissent plus vite que leurs ombres. Comme nous le révèle cet article publié par le quotidien helvète le Matin, c'est au tour des DRH des banques Crédit Suisse et UBS de montrer leur talent de coupeur de têtes. On y apprend donc que l'UBS compte virer 5.000 personnes et le Crédit Suisse 1.000. Chacune des deux banques économisera plus d'un milliard de francs. De quoi préjuger que nos amis Suisses s'attendent à quelque chose de pas forcément sympathique... De l'autre côté de l'Atlantique, c'est la même chose. Seule la taille des charrettes est différente (on est aux States quand même !). On se souvient du méga plan social de Cisco Systems (voir par ailleurs) annonçant au passage des difficultés dans toute la filière des télécommunications mondiales mais celui-ci vient d'être pulvérisé par la municipalité de Toronto au Canada. Comme le révèle cet article publié par le site canadien Canoé, le maire Rob Ford souhaite le départ de 17.000 employés municipaux. Il est même prêt à offrir des primes de départ pour y parvenir. Les employés ont jusqu'au 9 septembre prochain pour se faire connaître sinon ce sera un licenciement sec. Evidemment les premiers affectés par cette décision seront les habitants eux-mêmes. "Lorsque vous réduisez la force ouvrière, vous coupez des services. C'est aussi simple que cela a déclaré le syndicat canadien de la Fonction publique". De quoi donner raison à Tim Geithner qui a déclaré "it's going to feel very hard, harder than anything they've experienced in their lifetime now, for a long time to come" comme le rapporte cette dépêche Associated Press. Ce qui veut dire en français bien de chez nous que les gens vont en chier comme jamais ils en ont chié et que c'est parti pour durer très longtemps... D'ici là bonnes vacances aux gens concernés et n'oubliez pas jusqu'ici tout va bien !


BONNE VACANCES D'éTé 2011 LALALALALAAALAAA TOUS... par ClaVieFrere2011
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lundi 16 mai 2011

Bas de plafond...

Pendant que les médias du monde entier ont les yeux ouverts sur l'Affaire, les autorités américaines regardent leurs comptes. Ou plus exactement ce qu'il en reste tant le budget fédéral a été aspiré par le puits sans fond de leurs dettes. Bref, nous sommes le 16 mai et les Etats-Unis ne peuvent plus se financer ou presque. Comme le soulignait ce papier publié par l'Expansion au début du mois, Tim Geithner avait pourtant prévenu que le plafond de la dette américaine autorisée serait atteint aujourd'hui. Soit un montant astronomique de 14.294 milliards de dollars. A force de bidouiller quelques bouts de chandelle, la date a pu être repoussée au 2 août prochain comme nous l'enseigne ce papier publié par le Figaro. Au delà et sans accord politique entre les Républicains et les Démocrates pour augmenter ce plafond, ce sera tout simplement la faillite. Or le peuple américain est hostile à ce relèvement. Du coup, les USA ne pourront plus financer leur train de vie à crédit. "Que se passerait-il si les Etats-Unis ne pouvaient plus honorer leurs dettes comme cela fut le cas pour la Grèce, l'Irlande ou le Portugal ? Ce serait l'équivalent financier d'une bombe nucléaire s'alarme Aaron Kohli, spécialiste des bons du trésor chez Nomura. Le cataclysme mondial serait tel que les gens n'y croient pas". Et pourtant, les gens feraient mieux d'y croire. D'autant plus que pour certains le chiffre avancé de 14.000 milliards de dollars est largement sous-évalué. C'est le cas notamment du professeur d'économie Laurence Kotlikoff qui lançait déjà une alerte en août 2010 comme le note ce papier publié par Bloomberg en affirmant que son pays était déjà en faillite sans que personne ne le sache. De la même façon, le créateur de la Chronique Agora, Bill Bonner écrivait quant à lui en novembre 2010 que la dette réelle des Etats-Unis n'est pas de 14.000 milliards de dollars mais de... 202.000 milliards de dollars. Une énorme différence liée aux trucages et maquillages des bilans dont les Américains sont des fervents adeptes. En gros, il faudrait que chaque année les Américains acceptent que 14% supplémentaires du budget fédéral soit consacrés au remboursement de la dette. Autant dire mission impossible. Evidemment, cette nouvelle qui devrait faire le tour du monde n'a pas dépassé le stade de la brève dans les journaux tant les médias sont obnubilés par la vie amoureuse de DSK. Il n'empêche que le réveil risque d'être tout aussi douloureux pour l'humanité d'ici quelques semaines qu'il ne le fut pour Strauss-Kahn samedi dernier...


Kotlikoff Forecasts `Bond Market Crash' on... par Bloomberg
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mardi 19 avril 2011

Direction faillite...

Coup de semonce à Wall Street... Ce n'est pas le dernier livre de Gérard de Villiers mais bien ce qui s'est passé hier quand l'agence de notation Standard and Poor's a émis un avis défavorable sur la note américaine. Comme le révèle ce papier publié par 20 Minutes, l'agence a envoyé un sévère avertissement à Tim Geithner et consorts. Enfin ! pourrait-on rajouter. Cela fait depuis le démarrage de ce blog que nous essayons de vous convaincre de la supercherie de la mondialisation et que nous assistons au plus grand hold up de tous les temps sachant que les Etats-Unis ont un avantage décisif sur toutes les autres économies : ils disposent du dollar comme monnaie de réserve. En résumé au monopoly de la mondialisation, les Américains jouent avec la main dans la banque. A force d'inonder le monde d'argent provenant de la planche à billets, ils sont tout simplement en train de tous nous ruiner avec l'hyper inflation qui s'ensuivra. Autant dire qu'il était temps qu'une agence de notation s'inquiète sérieusement sur la possibilité des USA de s'honorer de leurs dettes. Mais rassurez-vous quand même : elle n'a émis qu'un avis à moyen terme sur une dégradation éventuelle de la note souveraine américaine. Pire : une autre agence, Moody's, a confirmé le triple AAA yankee... Bref, nous ne sommes pas encore sortis de la m...

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mercredi 30 mars 2011

Prise de conscience...?

Que lui est-il arrivé ? A t-il eu une hallucination ? Pourtant, une chose est certaine : à force de croquer la pomme on tombe obligatoirement sur des pépins. C'est le cas de Tim Geithner, le secrétaire au Trésor américain (l'équivalent de notre Christine Lagarde). On dirait bien qu'il présuppose quelque chose suite à ses dernières déclarations reprises par Ambrose Evans Pritchard dans ce papier publié par le Telegraph de Londres. Prenant le parti des Chinois, il s'est prononcé favorablement pour le développement progressif d'une monnaie de réserve mondiale gérée par le FMI. En effet, le dollar ne vaut désormais pas plus que le papier nécessaire à l'imprimer. Tous les investisseurs ayant des sommes aux Etats-Unis ne souhaitent pas spécialement être remboursés en monnaie de singe. Aussi, ils insistent (les Chinois en premier lieu) pour que le dollar ne soit plus considéré comme la monnaie de réserve du FMI. Remarquez cependant qu'utiliser le vocable "progressif" n'engage à pas grand chose pour le moment. Il n'empêche que toute la planète finance s'est demandée pourquoi une telle déclaration à un tel moment ? A moins que l'instauration d'une monnaie mondiale soit nettement plus avancée que l'on pouvait le redouter...

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mercredi 2 mars 2011

Toujours plus...

En octobre dernier, les besoins en financement des deux géants hypothécaires que sont Fannie Mae et Freddie Mac étaient estimés à 215 milliards de dollars (voir par ailleurs). Quatre mois plus tard, l'addition a grimpé à 224 milliards de dollars d'ici la fin 2012 comme le souligne ce papier publié par Bloomberg. Avec un besoin immédiat en trésorerie de plus de trois milliards d'euros. Du coup, le gouvernement Obama souhaite désormais arrêter les frais et démanteler les deux géants. Et ils osent venir nous dire que tout va mieux désormais. Ou comment prendre les gens pour des pigeons... surtout les contribuables américains...

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mercredi 2 février 2011

Opposition...

A gauche, vous avez David Cameron l'anglais ; à droite, vous avez Tim Geithner, le yankee. A priori, ils ont l'air de bien s'entendre d'autant qu'ils partagent tous les deux cette folie de l'ultra-libéralisme débridé sans aucune régulation. Et pourtant... Comme nous le révèle cette dépêche AFP reprise par le site 20 Minutes, ils s'opposent aux remèdes à utiliser pour sortir de la crise. C'est à l'occasion du forum de Davos que les économistes et journalistes présents n'en ont pas cru leurs oreilles. "Alors que Monsieur Cameron estimait ainsi qu'on pouvait gérer un déficit de manière ferme tout en créant de la croissance, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner est intervenu peu après pour défendre une thèse pratiquement inverse". Autant se rassurer tout de suite et pour ceux qui pensent que Sarkozy va pouvoir changer quelque chose à l'occasion du G20, vous voilà au parfum. En tout cas, tout ça nous montre bien que les génies présents à Davos ont complètement perdu le contrôle de la situation, ils sont complètement dépassés par la situation. C'est comme qui dirait le début de la fin...


Cameron: 2011 is a 'make or break year'
envoyé par itnnews. - L'actualité du moment en vidéo.
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lundi 17 janvier 2011

Et de neuf...

A croire qu'il n'y a plus que Barack Obama, Ben Bernanke et Tim Geithner qui aient encore foi dans le dollar. Pour les autres Américains, c'est sur : le monde va assister à son effondrement. Au point de réfléchir dès maintenant à son remplacement. Comme nous le révèle ce papier publié par le site anglais Market Oracle reprenant les informations législatives de l'état de Virginie, l'administration locale réfléchit tout à fait officiellement à la création d'une nouvelle monnaie qui serait rattachée aux étalons or et argent. C'est le neuvième état à définir une telle orientation après l'Utah, la Géorgie, l'Indiana, la Caroline du Sud, Washington, le Missouri, le Colorado et l'Idaho. Bref, autant préciser que nous allons assister à une véritable ruée vers l'or et l'argent dans les mois qui viennent car ces états pensent qu'une calamité économique va tomber sur les Etats-Unis. Au point d'amener l'once d'or à 15.000 dollars comme le pronostique Mike Maloney ?

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samedi 15 janvier 2011

Préoccupation fédérale...

Les Etats-Unis sont inquiets. Plus particulièrement la Banque centrale américaine. Cela se voit d'ailleurs sur les visages de Ben Bernanke et de Tim Geithner. De quoi ont-ils donc si peur ? Ils sont préoccupés par la crise européenne comme nous le rappelle cet article publié sur le blog les Moutons Enragés. Plus exactement, ils s'inquiètent d'éventuelles retombées de la crise de la dette européenne sur l'économie américaine selon le compte-rendu de la dernière réunion monétaire de la Fed. "Quelle est exactement l'origine de la crise européenne en fait ? Résumer son origine prendrait des heures si on veut être précis mais disons que pour faire court, Wall Street et les grandes banques américaines en sont directement à l'origine. Maintenant, celle que nous subissons en Europe est une répercussion de la crise américaine, mais également de la spéculation agressive des traders américains vis-à-vis de l'Europe et de l'euro". En clair, la Fed craint pour les banques américaines présentes en Europe. Ayant investi des capitaux dans les bons du trésor des pays européens, il est certain que la faillite d'un état entraînerait ipso-facto un rééchelonnement de la dette et par voie de conséquence des pertes pour les banques américaines qui n'en ont pas besoin. Les autres sources d'inquiétude sont aussi nombreuses : le marché hypothécaire suivi du scandale du "foreclosure-gate" (les saisies illégales des propriétés du peuple américain) qui a entraîné le marché de l'immobilier vers les tréfonds. Après avoir saisi des centaines de milliers de maisons, les banques n'arrivent pas à les revendre, le marché s'écroule et les maisons restent comme cela à l'abandon. A tout cela s'ajoute les incertitudes liées aux muni-bonds (les dettes contractées par les municipalités à des taux variables qui ne peuvent pas rembourser). Bref, un vrai tableau apocalyptique qui explique largement les mines renfrognées de nos deux "financiers en chef" de l'économie américaine. Du coup, ils ont confirmé la réutilisation de la planche à billets à hauteur de 600 milliards de dollars d'ici à fin juin en priant bien fort que cette arrivée massive d'argent frais permettra aux ménages américains de vouloir à nouveau s'endetter ou investir. "La situation budgétaire américaine ? Cataclysmique tout simplement ! N'oublions pas que plus de 42 millions d'Américains vivent grâce à des bons alimentaires ; en 2011, une centaine de villes américaines devraient faire officiellement faillite. Suivant les villes, il y a une réduction des effectifs de police et des pompiers, les voitures ne sont plus entretenues, les écoles ne peuvent plus acheter ne serait-ce que du papier de toilette pour les élèves. De plus, certaines retraites ne sont plus payées. Le tout étant bien résumé avec la ville de Detroit qui est aujourd'hui morte et à l'abandon". Bref, la Fed s'inquiète ! Ah la bonne blague ! Tout le monde commence par savoir qui est la Fed : un ramassis de truands qui a réalisé le plus beau cous d'état qui soit en 1913 (un grand merci au président Wilson). Depuis ce temps, un petit groupe d'amis contrôlent les USA et bientôt l'Europe. Et les quatre présidents américains qui ont voulu réagir sont tous morts abattus comme des chiens. C'est dire leur puissance. Mais aujourd'hui tout a changé. Cette puissance va s'effondrer et ils vont disparaître. Même si la Fed veut faire chuter l'Europe avant, les Chinois et les Japonais en ont semble t-il décidé autrement en venant soutenir la Zone euro. Nous sommes en plein coeur des enjeux géostratégiques de la décennie qui commence. Et elle s'annonce riche en émotions...


Les banquiers , la FED et les guerres
envoyé par Super_Resistence. - L'info video en direct.
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lundi 10 janvier 2011

Date limite de paiement...

Les Etats-Unis sont au bord de la banqueroute. Au point de ne plus pouvoir payer leurs "factures" le 31 mars prochain. Comme nous le révèle cette dépêche de l'agence de presse Reuters reprise par le site Investir, Timothy Geithner (l'équivalent de Christine Lagarde) a supplié le Congrès de relever le plafond de la dette américaine sous réserve de fortes déconvenues. "Il est difficile de prédire exactement à quelle date le seuil de 14.300 milliards de dollars, qui plafonne actuellement la dette américaine, sera franchi, ajoute le secrétaire au Trésor, qui invite toutefois le Congrès à agir avant la fin du trimestre. 'Le département du Trésor estime à présent que la limite d'endettement pourrait être franchie dès le 31 mars 2011, et en tout cas selon toute vraisemblance entre cette date et le 16 mai 2011'". Il n'empêche que d'une manière ou d'une autre, les Américains seront obligés de faire défaut. Le montant cumulé des déficits commerciaux et des dettes enregistrées aux Etats-Unis représentent plusieurs années de leur PIB. Par conséquent, il est absolument impossible que les Yankees remboursent un montant aussi astronomique d'autant que leur production intérieure continue de se détériorer...

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dimanche 12 décembre 2010

Le plus grand braquage de l'histoire...

Record battu ! Le plus grand cambriolage de l'histoire a eu lieu devant nos yeux sans que personne ne s'en aperçoive. C'est en substance ce que révèle le site Dedefensa ayant analysé les propres communiqués de la Fed publiés sur son site. Voilà comment on peut qualifier les prétendues "mesures de soutien à l'économie" décidées par la Banque Fédérale de réserve américaine entre 2007 et 2010. Au moment où l'on attend les révélations du site Wikileaks sur la Bank of America, qui promettent d'être intéressantes, c'est l'US Federal Reserve Board (la Fed) elle même qui a fait diffuser début décembre 21.000 documents détaillant les opérations qu'elle a conduites dans le plus grand secret au plus fort de la crise financière des trois dernières années. C'est le sénateur Bernie Sanders qui a découvert le pot-aux-roses et qui s'en est offusqué dans un papier publié par le Huffington Post. "Il a montré la complicité active des deux présidents Bush et Obama dans les décisions relatives aux montants distribués allouée aux banques et entreprises bénéficiaires - le tout dans le plus grand secret. On découvre seulement aujourd'hui qu'au moment où l'administration se félicitait de deux mesures officielles de soutien (bailout) destinées à aider les banques en difficulté, la Fed procédait à des distributions "gratuites" de liquidités pour des montants dix fois supérieurs, sans que nul n'en soit averti". On y apprend notamment que les fonds distribués en trois ans par la Fed atteignent un montant record de 3.300 milliards de dollars (3,3 trillions pour les anglo-saxons). Si on y rajoute les sommes distribuées aux banques, aux hedge-fund et aux grosses entreprises, la somme s'envole à des dizaines de trillions de dollars sans que personne n'ait pu le savoir et sans aucun contrôle démocratique. A côté les plans de soutien TARP de 700 milliards de dollars de Paulson et le plan de 787 milliards de dollars d'Obama à son arrivée à la Maison Blanche paraissent des gouttes d'eau dans un océan. A quoi ont servi ces sommes ? A couvrir les pertes des spéculateurs suite aux risques énormes pris avant la crise et à financer de nouvelles opérations spéculatives à très haut profit. Le tout rappelons le sans aucune régulation ni contrôle. Qui est responsable de ce pillage ? Barack Obama lui même qui a confié les clefs du coffre à deux "Vampires" de l'intérieur : l'ancien patron de Goldman Sachs, Harry Paulson et l'ancien président de la Fed, Tim Geithner ce qui ne fait que confirmer le fait qu'Obama est devenu la marionnette de Wall Street. Qui a touché réellement de l'argent ? C'est un article du New York Times qui fait l'inventaire des banques et multinationales ayant profité de cette manne inespérée. Pendant ce temps, le gouvernement continue de ponctionner les ménages les plus pauvres et les PME, de diminuer les programmes de soutien et de taire les opérations spéculatives des plus grandes banques. Décidément l'impérialisme financier anglo-saxon se croit vraiment tout permis dans le monde y compris de ce côté de l'Atlantique en ayant prêté sans aucun contrôle des sommes énormes aux banques européennes leur permettant de continuer de spéculer comme si rien ne s'était passé. A croire que les intérêts des banques et des gouvernements sont étroitement liés d'une rive à l'autre de l'Atlantique...


Sénateur Bernie Sanders: l'Amérique à deux vitesses S/T
envoyé par hussardelamort. - L'info video en direct.
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mercredi 8 décembre 2010

La Fed comme banque du monde...

La Fed apparaît de plus en plus comme la banque centrale la plus influente du monde. Au point d'avoir fait profiter plus largement les banques européennes qu'américaines du plan de soutien initié en 2008 par Henry Paulson et poursuivi par Tim Geithner. Comme le soutient ce papier publié par le Journal des Finances, UBS, Barclays ou encore BNP Paribas ont eu recours au vaste plan de 3.300 milliards de dollars de prêts débloqués par la Réserve Fédérale américaine au plus fort de la crise. Rendez-vous compte : 3.300 milliards... tous ces chiffres finissent par étourdir. Il n'y a plus aucune limite ni règle à ce grand bordel. Il suffit d'attendre l'explosion finale. Inéluctable...

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lundi 8 novembre 2010

Pari risqué...

Comme on a pu le voir la semaine dernière, Ben Bernanke a sorti des centaines de milliards de dollars de son chapeau (voir par ailleurs). Mais comme nous l'apprend cet article publié par le site Yahoo News, cette initiative est risquée. Censée relancer l'économie des Etats-Unis, les mesures d'assouplissement quantitatif d'un montant de 600 milliards de dollars vont permettre de racheter la dette du gouvernement fédéral et faire baisser ainsi les taux d'intérêt à long terme, déjà extrêmement faibles. La Fed va racheter des bons du trésor aux banques afin que celles-ci prêtent ces liquidités aux consommateurs. Mais, "nombre d'investisseurs estiment que cela pourrait engendrer des bulles en permettant à des fonds d'investissement et autres spéculateurs d'emprunter à moindre coût et de parier encore plus gros sur les actions cotées, matières premières et marchés des pays en développement comme le Brésil. 'C'est un geste désespéré' juge Jeremy Grantham, co-fondateur du cabinet d'investissement GMO, pour qui la Fed envoie ce message au reste du monde : 'les Etats-Unis se moquent de ce que le dollar faiblisse'". A moins que ces sommes astronomiques soient consacrées au énième sauvetage du système financier. Le renflouement de banques en quasi faillite suite au scandale du "foreclosure-gate" risque de coûter près de 700 milliards de dollars auxquels vont s'ajouter les pertes liées aux MBS (Mortgage-backed securities). Quant à la consommation, on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Les Américains veulent juste un emploi et un toit. Ils se désendettent et n'ont plus les moyens de dépenser davantage. Du coup la baisse des taux d'intérêt ne sera qu'un coup dans l'eau. Allô Monsieur Bernanke ? Je suis chômeur, je n'ai plus d'épargne. Vous pouvez demander à la JP Morgan de me faire un crédit à la consommation pour une voiture, un prêt immobilier et soyons fous un prêt pour créer une société... Sur quelle planète vit-il ?
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jeudi 4 novembre 2010

Les USA ressortent la planche à billets...

Quand on vous dit que ce n'est plus les politiques qui mènent le bal mais les financiers. Souvenez-vous : il y a 15 jours, le secrétaire d'état au Trésor américain, Tim Geithner, jurait que les Etats-Unis n'allaient pas recourir à la planche à billets (voir par ailleurs). Il était impératif pour les créanciers de l'Amérique de conserver une certaine confiance dans le dollar. Tout cela pour apprendre que deux semaines plus tard, Ben Bernanke, le patron de la Fed a décidé d'injecter 600 milliards de dollars supplémentaires dans les rouages de l'économie comme le souligne cet article du Monde. Le but de cette manoeuvre : relancer la machine car le fait de pouvoir racheter ses propres obligations permet de dévaluer sa monnaie de façon discrète. Un rachat de 600 milliards de dettes permet de faire baisser artificiellement le coût de l'argent de 0,5% à court terme, ce qui normalement doit pouvoir relancer le crédit et par conséquent dynamiser la consommation. Or les taux d'intérêts américains sont déjà à 0%. Du coup, les investisseurs se détournent du dollar et vont placer leurs avoirs sur les marchés émergents (le dollar a déjà perdu plus de 7% de sa valeur par rapport à l'euro). Or l'afflux de liquidités a un effet dramatique sur l'inflation des pays en développement (l'Inde, le Brésil, la Chine), ces pays étant obligés de remonter leurs taux. Autre conséquence de l'utilisation de la planche à billets : le renchérissement du prix du pétrole. On estime que le prix du baril sera à 100 dollars d'ci quelques mois. Plus on avance dans le temps, plus les USA jouent un jeu dangereux à la fois pour eux mais pour la planète toute entière...

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mercredi 27 octobre 2010

Magouille de chiffres...

Comme toutes les semaines, Olivier Delamarche, le gestionnaire du hedge-fund Platinium Gestion vient de poster sa chronique boursière. Comme toutes les semaines, il n'y va pas de main morte. Pour lui, il n'y aucun doute : les chiffres américains sont tous magouillés notamment en matière de chômage. Au point de lancer sur les ondes de BFM, "on nous prend pour des imbéciles, c'est un vrai bonheur". Du coup, il ne croit plus un mot des déclarations "rassurantes" que peuvent faire Ben Bernanke ou Tim Geithner. Si même les professionnels du coeur de la bête n'y croient plus...


Olivier Delamarche BFM radio 26/10/2010
envoyé par psychosn4ke. - L'info video en direct.
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vendredi 22 octobre 2010

La phrase du jour...

Elle est l'oeuvre de Tim Geithner, le Secrétaire d'état américain au Trésor (l'équivalent de Christine Lagarde) qui a déclaré mardi 19 octobre : "les Etats-Unis n'ont pas l'intention de se lancer dans un cycle de dévaluation compétitive, ni de saper la confiance des créanciers de l'Amérique dans le dollar". Ben voyons ! Encore un discours politicien destiné à rassurer le bon peuple. La raison : Ben Bernanke dit "Helicopter Ben", le patron de la Fed qui a annoncé à plusieurs reprises que les Etats-Unis allaient remettre en marche la planche à billets pour soutenir la croissance (ou faire effondrer le système) comme nous le rappelle cet article de Zerohedge. Alors qui dit vrai Monsieur Geithner ? Que de belles histoires, il y a aussi le lapin de Pâques, la petite souris pour les dents et le Père Fouettard du FMI. D'ailleurs, Bernanke a toujours soutenu qu'il n'hésiterait pas à faire baisser le dollar afin d'éviter la déflation et de suivre le même chemin que le Japon pendant sa décennie perdue. Maintenant, la guerre des devises est bien déclarée...
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mercredi 13 octobre 2010

Déjà 25 pays ont fait baisser leurs monnaies...

N'en déplaise à Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor américain, qui a déclaré qu'il n'y avait selon lui "aucun risque de voir le monde se livrer à une guerre des monnaies" comme nous renseigne cette dépêche de l'AFP, force est de constater qu'il est soit incompétent (honnêtement ça m'étonnerait), soit il essaye de nous enfumer pour continuer à nous faire croire que le dollar se porte bien, voire plus que bien. Autant dire que nous sommes en plein dans la désinformation venant du plus haut sommet de l'Etat américain. Déjà Dominique Strauss-Kahn s'était inquiété la semaine dernière d'un conflit entre les devises qui plomberait à coup sur la "reprise" qu'on attend tous (voir par ailleurs). Il semble bien qu'il a de quoi continuer à se faire des cheveux gris comme l'indique cet article publié dans le Financial Times. On y apprend que déjà 25 pays ont agi sur leurs monnaies nationales pour la faire baisser. Cela va des USA et du Royaume-Uni qui ont actionné la planche à billets (le quantitative easing : plus on imprime de l'argent, moins celui-ci vaut cher) à des pays comme la Roumanie, le Chili ou Israël qui ont vendu sur les marchés des quantités impressionnantes de leur propre devise pour la faire baisser. L'enjeu de cette guerre des changes est de pouvoir continuer à exporter (une monnaie dévaluée favorise les exportations d'un pays) et concurrencer ainsi la Chine qui en ce moment fait la pluie et le beau temps sur le marché des devises du fait de son yuan sous-évalué. Les derniers en date à avoir fait baisser leur monnaie sont l'Egypte et l'Inde. Ils sont donc 25 à être intervenus sure le marché des changes en une seule semaine. "Rien de comparable à cela s'était produit auparavant dans l'Histoire du monde". Autant dire qu'il s'agit non pas d'une guerre mais d'un tremblement de terre monétaire mondial. Avec toutes les conséquences négatives s'y rapportant (souvenons-nous de la Grande Dépression de 1929 et la déflation qui s'en suivit. Baisse des prix, baisse des salaires, protectionnisme et guerre). Alors Monsieur Geithner, nous pauvres mortels, qui devons-nous croire ?
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lundi 19 octobre 2009

Drôles de collaborateurs...

On a déjà noté que l'équipe d'Obama était largement composée d'anciens collaborateurs du monde financier. Mais ce que l'on ignorait, c'est que les personnes travaillant avec Tim Geithner, le secrétaire au Trésor, ont continué à être payés par les banques de Wall Street comme nous en informe ce papier de Bloomberg... On y apprend par exemple que : "Gene Sperling avait pris 887.727 dollars de la part de Goldman Sachs et 158.000 dollars pour des conférences chez Stanford" ! Bref, comme on dit, l'important c'est de bien choisir ses collaborateurs... Tous ces gens travaillent en cercle fermé mais c'est "pour le bien de tous les Américains" comme le dit Obama...

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