samedi 7 janvier 2012

Un "Madoff" ch'ti...

Après la "Madoff en jupons" débusquée en Touraine (voir par ailleurs), les Ch'tis ont eux aussi leur escroc. Il s'agit d'un courtier en assurances basé à Boulogne-sur-Mer. Comme nous l'apprend cet article publié par le site de TF1 News, un homme vient d'être arrêté par la police pour avoir monté à son profit une pyramide à la Ponzi d'un montant de huit millions d'euros. "C'est le Madoff du Boulonnais. Il promettait des revenus mirifiques à des gens et par un système de cavalerie, il commençait par rembourser les premiers et puis plus personne en suivant". Comme toujours dans ce type d'affaires, des retraités (pour l'essentiel...) se sont faits avoir en croyant encore au Père Noël. Ils espéraient des taux d'intérêts de l'ordre de 12%... La mer se retirant, les "cadavres" apparaissent au grand jour... Et parions que ce ne sont pas les derniers...   

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2 commentaires:

  1. Je suis moi même assureur de métier, je suis agent général et courtier inscrit à l'ORIAS, ce genre d'individu est la lie de la profession, malheureusemnt je crains qu'il n y ait encore nombres de brebis galeuses dans notre corporation
    L'argent rend fous les hommes, certains n' en ont jamais assez. le mercantisme, l'appât du gain, la vénalité, pour les beaux yeux d'une femme, ou de la crapulerie ? il est bien difficile de cerner la psychologie des ces fieffés salopards.

    Cela se finit toujours mal ces affaires là soit par de la prison, soit par le suicide.

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  2. Tout le monde parle de la séparation entre banques d'affaires et banques de détail. Mais bizarrement personne n'aborde la fait que les banques et les compagnies d'assurances sont bien souvent les mêmes.

    Aujourd'hui, il n'y a plus aucune séparation entre ces deux activités. Comme vous le dites justement, la cupidité et l'appât du gain ont entraîné une spéculation hors de contrôle au point de provoquer une totale déconnexion entre la masse monétaire produite et la réalité de l'économie...

    Alors OUI, tout cela risque de très mal se terminer. Pour le plus grand malheur des épargnants...

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