Si ce n'est moi, c'est donc ma femme... C'est en ces termes forts peu élogieux que le patron des banques suisses (aujourd'hui démissionnaire...!) continue de se justifier et de faire porter le chapeau à son épouse quant à ses démêlés judiciaires actuels. C'est quoi cette histoire ? Nous voulons vous présenter le couple Hildebrand. Monsieur est l'ex-patron de la Banque Nationale Suisse (BNS), l'équivalent de notre Banque de France. Madame, quant à elle a une galerie d'art à Zürich (et accessoirement est une ancienne trader...!). Ce couple vient de défrayer la chronique en étant au centre d'un délit d'initiés leur ayant permis de dégager une confortable plus-value en spéculant contre leur propre monnaie nationale comme le stipule cet article publié par le Monde. En effet, en pleine tempête financière à l'été dernier, ils ont converti plusieurs centaines de milliers de francs suisse en dollars. Puis les ont revendu quelques semaines plus tard en faisant une culbute fort appréciable. Le problème est que Monsieur est chargé justement d'établir la parité de sa monnaie nationale par rapport à la monnaie américaine. En d'autres termes, il s'est servi de ses connaissances confidentielles pour se faire des c... en or. Mais grand seigneur, il a tout mis sur le dos de son épouse qui aurait procédé aux dites ventes soi-disant sans l'en avertir... Comme quoi on peut être un Vampire de la pire espèce et passer pour un pleutre auprès des siens... Petite précision : Monsieur comme Madame ayant fait fortune aux Etats-Unis, il apparaît clairement que spéculer contre leur propre pays ne leur posait aucun problème de conscience. Mais n'est-ce pas là justement le point commun à tous les banksters de la planète...?
Le président de la banque centrale suisse... par euronews-fr
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