L'ensemble du système économique est sur le point de sombrer. Et les premières victimes continuent de se faire connaître. En France, le textile est particulièrement touché. Comme nous le redoutions dernièrement (voir par ailleurs), la "mondialisation bienheureuse que nous vendent quotidiennement les libéraux" a eu raison de la moitié des salariés de la société Lejaby. Pour le fabricant de lingerie, le "made in France" c'est définitivement terminé comme nous l'enseigne cet article publié sur le site d'informations France TV Infos. Symptomatique d'une drôle d'époque, cette information montre à quel point le système est destructeur de richesses quand on sait que c'est le propre sous-traitant marocain de Lejaby qui en devient officiellement le patron... Autres symbole en voie de disparition : le fameux béret basque (que serait un Français sans sa baguette et son béret...?). On apprend dans cet article publié par la République des Pyrénées que le dernier fabricant français de bérets est bien mal en point. La société Béatex est en redressement et son patron ne semble pas être une personne d'une moralité sans faille. Rendez-vous compte que ce symbole de la culture française fabriqué depuis 1840 au même endroit risque de disparaître purement et simplement. A quand des créateurs de mode qui inventeront à nouveau des tenues où le béret serait l'accessoire indispensable ?... Ailleurs, c'est des "dinosaures" qui s'éteignent à tout jamais. A l'image de la multinationale Eastman Kodak. On savait la firme mal en point (voir par ailleurs). Elle est depuis hier en faillite comme nous l'enseigne cet article publié par le site belge RTBF. "Le groupe américain Eastman Kodak, spécialisé dans la photo, a continué à croire dans la pellicule argentique. Il doit fermer l'obturateur et s'est placé sous le régime des faillites"... Et dire qu'il y a vraisemblablement eu des patrons "visionnaires" grassement payés pour en arriver là. Bref, les années se suivent et se ressemblent. La grande braderie mondiale se poursuit faisant des milliers d'exclus supplémentaires. Jusqu'à l'effondrement final...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire