On avait déjà annoncé ici la façon dont les USA considéraient les tests de stress bancaires réalisés en Europe (voir par ailleurs). Il se trouve que cette vision est plus ou moins partagée par le gestionnaire de hedge-fund Olivier Delamarche qui analyse les marchés boursiers. Il faut dire que la BRI (Banque des Règlements Internationaux) vient en partie lui donner raison si l'on en croit cette dépêche de l'AFP. Ainsi on apprend que les stress test prétendaient que les banques françaises possédaient 4,9 milliards d'euros de dettes portugaises alors que la BRI montre que c'est 15,1 milliards d'euros. Ils prétendaient que les banques françaises possédaient 11,6 milliards d'euros de dettes grecques alors que la BRI comptabilise 20 milliards d'euros. Enfin, ils prétendaient que les banques françaises possédaient 6,6 milliards d'euros de dettes espagnoles alors que la BRI confirme 34,7 milliards d'euros. On peut donc s'apercevoir d'une sacrée différence entre ce qui est déclaré et ce qui est réellement détenu. Pas de doute, si ces chiffres sont réels, un défaut de paiement de l'un de ces pays entraînerait des turbulences certaines dans le petit monde bien feutré des banques françaises.
Olivier Delamarche BFM radio 7/09/2010
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