jeudi 3 novembre 2011

Le référendum de tous les dangers...

Georgios Papandréou a donc choisi de demander au peuple grec son avis quant aux mesures d'austérité imposées par la troïka le 27 octobre dernier. Et plus généralement sur sa volonté de rester dans la Zone euro. Ce qui a provoqué la stupeur et la colère de notre "omniprésident sauveur du monde". En effet, Nicolas Sarkozy n'a pas du tout apprécié ce geste démocratique. Il faut dire que lui-même sait de quoi il parle quand on évoque le déni de démocratie. Ne s'est-il pas assis lui-même sur le vote négatif français à la constitution européenne ? Toujours est-il qu'il y en a un qui comprend tout à fait la démarche du Premier ministre grec. Il s'agit de notre chroniqueur préféré : Olivier Delamarche, le gestionnaire du fond Platinium Gestion. "Papandréou demande à ses moutons comment ils veulent se faire tondre. De toutes façons, ils se feront tondre mais c'est sympa de leur demander leurs avis". Comme il nous le confirme depuis fort longtemps, la Grèce sortira de l'euro. Elle n'a pas d'autres choix tant l'accord développé la semaine dernière est insoutenable pour le peuple grec. Mais ce que l'on a préféré dans son intervention c'est son réquisitoire contre les Vampires. "Il faut virer les banquiers. C'est à cause d'eux que le monde se trouve dans cette situation et ils viennent jouer les gros bras. Il faut au plus vite nationaliser les banques". Tu l'as dit bouffi...! Nous soumettons volontiers la question à laquelle le peuple grec devrait répondre : "voulez-vous rembourser les 50% restant de la dette due aux truandages de la banque Goldman Sachs et de l'Union Européenne, être accablés d'impôts pendant les cinquante prochaines années, ne plus avoir ni services publics, ni protection sociale, que tout le patrimoine de la Grèce soit vendu à la découpe et voir la tête de Sarkozy satisfait ou préférez-vous sortir de l'Union Européenne, reprendre votre liberté et continuer chaque printemps à voir des jeunes filles en robe d'été se promener sur les ports en riant ?". A cette question, les Islandais avaient répondu non à 97%...

Blogger

4 commentaires:

  1. En écoutant ce matin, les commentaires des journalistes et de leurs intervenants, je suis stupéfait des amalgames qui sont fait.
    le plus criant étant le suivant, dire NON au référundum, c'est sortir de l'euro et donc sortir de l'union européenne, donc la catastophe.
    Mais nous savons ici que le NON c'est simplement de revoir l'accord "hitorique" de jeudi dernier.
    Nous savons également qu'il est impossible de sortir de l'euro, puisque cela n'est pas prévu dans le traité de lisbonne. Donc ce n'est pas par ce biais que les affaires de la Grèce vont s'arranger.
    Et si même par le plus grand des "hasards" cela devient possible, il resterait dans l'union européenne, sauf si les Grèques appliquent l'article 50. Mais là silence radio personne en parle.
    Nous savons pour finir quand nous regardons l'Island ( pays comparable) qui s'en sort plutôt bien (au grand damne des nos dirigeants), c'est loin d'être une catastrophe comme ils se plaisent à l'annoncer.

    RépondreSupprimer
  2. Le problème pour cette oligarchie financière n'est pas tant la Grèce que les banques européennes.

    Si les Grecs disent non au référendum, c'est qu'ils ne veulent plus de l'euro et/ou de l'Europe. Mais si c'est le cas, il y a défaut de l'état grec sur ses emprunts. Ce qui se traduira par la "mise en route" de tous les CDS et autre m... dont les bilans bancaires sont bourrés. Personne ne pouvant payer la note finale, c'est tout le système qui s'effondre instantanément...

    Nos Maîtres ne laisseront pas faire et les derniers développements laissent à penser qu'il n'y aura pas de référendum...

    Si tel est le cas, la démocratie sera réellement morte...

    RépondreSupprimer
  3. Si tel est le cas, la démocratie sera réellement morte...

    La Démocratie était à l'agonie avec le traité de Maestrich et elle est morte depuis le traité de Lisbonne.
    Heureusement que la Démocratie ressemble un peu au Phénix qui renait de ses cendresL
    Il reste peut-être l'article 50, encore faut-il le faire connaitre et pouvoir l'appliquer.
    Je sais que François Asselineau fait de son mieux, mais il me semble bien seul...

    RépondreSupprimer
  4. C'est pour cela que je mets mon blog à disposition. Il est tout seul en ce moment mais la vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain...

    Internet est un média nettement plus puissant que n'importe laquelle des télévisions. Ce blog ayant des audiences qui augmentent constamment depuis son ouverture, cela veut bien dire que de plus en plus de gens viennent s'informer autrement...

    A nous de faire connaître l'UPR et François Asselineau...

    RépondreSupprimer