lundi 21 novembre 2011

Arbeit macht frei...

"Le travail rend libre"... C'est sous cette maxime que les nazis exerçaient une partie de leur funeste propagande pendant la Seconde guerre mondiale. 70 ans plus tard, on pourrait rajouter que le travail rend aussi "cocu et pauvre" si on se fie à cette dépêche de l'agence de presse Belga reprise par le site de la RTBF. On y apprend que le fisc allemand a décidé d'exiger le versement d'impôts de la part des "malgré nous", ces gens qui ont été priés de se rendre en Allemagne pour participer au Service du Travail Obligatoire (STO). Leurs premières victimes : les travailleurs belges. Ces derniers se sont vus demander une imposition de 17% sur le montant des pensions qui leur sont allouées avec effet rétroactif jusqu'en 2005. Pour la classe politique belge, cette décision est pour le moins scandaleuse. A l'image de la déclaration de ce sénateur socialiste. "Il y a des limites à la décence. En ces temps budgétairement difficiles, l'Allemagne essaie de se refaire une santé financière sur le dos des milliers de travailleurs forcés qui n'ont pas choisi d'aller en Allemagne". Le pire c'est que cette news n'est même pas une blague belge. Ils ne manquent vraiment pas d'air les teutons ! Non seulement les victimes de l'ignoble régime nazi ne sont indemnisées que depuis l'année 2000 comme l'évoque cette dépêche AFP mais elles doivent aussi payer des impôts sur ces sommes. Le monde marche décidément sur la tête...

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