Dans le trombinoscope des adeptes de "l'ultra-libéralisme j'aime ça et j'en redemande !", nous vous présentons Boïko Borissov. Le ministre-président de la Bulgarie. Une "tête qui inspire une confiance somme toute retenue". Et pour cause... Cet ancien garde du corps qui a fait toute sa carrière dans la police et les services secrets est arrivé au plus haut sommet du pouvoir bulgare en 2009 sous l'étiquette "bleue populaire" comme le rapporte le site Wikipedia. Son programme : un exemple d'ultra-libéralisme mâtiné d'un relent dictatorial et de compromissions avec la mafia locale... Un bien bel exemple comme on les aime sur ce blog. Pourquoi nous en parlons aujourd'hui ? Parce qu'en tant que maire de Sofia, il a eu la bonne idée de virer 2.000 cheminots comme le rapporte ce papier publié par le site Sofia News Agency. Ce plan social correspond à près de la moitié des salariés des chemins de fer bulgare. De quoi faire monter la colère des usagers qui se rendent compte que les tarifs ont augmenté (de près de 12%...!) alors qu'il y a moitié moins de trains en circulation... Il est certain que le choc doit être violent pour ces gens qui sont passés en vingt ans à peine de la dictature communiste à la dictature technocratique et ultra-libéral de Bruxelles...
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