A n'en pas douter, notre "futur" président est un grand visionnaire. On a déjà vu sur ce blog comment Dominique Strauss-Kahn tenait en grande estime ses amis du Maghreb, Ben Ali et Moubarak (voir par ailleurs). Il en rajoute une couche aujourd'hui avec le plus fou d'entre-eux, le colonel Kadhafi. Et ce qu'il pense du dictateur libyen et de son régime laisse tout simplement pantois. Comme nous le révèle ce document interne au FMI publié le 15 février (soit bien après le démarrage des révoltes et de la répression), le conseil d'administration du FMI, dirigé par DSK, ne cesse de tresser des louanges au pouvoir libyen pour la qualité de sa gestion budgétaire et pour les réformes entreprises. "Les directeurs exécutifs saluent la forte performance macroéconomique de la Libye et ses progrès dans le renforcement du rôle du secteur privé et dans la croissance dans les secteurs économiques non liés au pétrole". Le seul (petit) reproche : ne pas privatiser assez vite les banques et le marché local des capitaux. Du coup, la conclusion de ce rapport vaut son pesant de cacahuètes. "Les directeurs (du FMI) encouragent les autorités à pousser plus loin les réformes structurelles pour favoriser le développement des secteurs privés". Est-ce que DSK visait les mercenaires de toute l'Afrique qui sont venus donner un coup de main au Guide dans la répression de son peuple ? Quoiqu'il en soit, on peut sérieusement douter de ses talents de visionnaire. A méditer avant l'élection présidentielle de 2012...
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