Alors que la grogne commence à se faire entendre sous nos latitudes concernant le prix de l'essence, on ne cesse de nous dire que cette flambée des prix est directement liée aux évènements se déroulant en ce moment même dans les pays arabes et plus particulièrement en Libye. Vraiment ? Pas si sur selon ce papier publié par le site Slate. On y apprend que la hausse des prix n'a rien à voir avec la situation libyenne. Seule la hausse de la demande est le véritable facteur de l'envolée du brut. Les effets du printemps arabe n'interviennent pour l'instant qu'en toile de fond. "Pourtant, la production d'or noir est jusqu'à présent assez peu affectée par ce 'printemps arabe'. Parmi les pays qui vivent actuellement une révolution et où les pouvoirs sont déchus, la Libye est le seul qui extrait du pétrole. Avant les évènements contre le régime Kadhafi, le pays produisait entre 1,5 et 1,7 millions de barils par jour, sur un total mondial de 86 millions. Et en exportait environ 1,2 millions". Bref, ce n'est donc pas de ce côté qu'il faut chercher les causes de cette inflation. Mais où alors ? D'après Slate, c'est la progression de la demande qui entraîne ces tensions sur les prix. Notamment les besoins de la Chine qui ont progressé de 12% l'année dernière. Du coup, c'est l'inquiétude. La spéculation est certainement moins maîtrisable que la réouverture de robinets qui n'ont jamais été fermés... Il n'empêche que sur les sites spécialisés, tout le monde reconnait que le peak oil est désormais atteint. On ne pourra plus produire autant de pétrole que l'année dernière. Est-ce pour cela que notre ministre Christine Lagarde nous demande de faire des économies d'énergie ? Tout cela nous laisse entendre que la fin de la récréation va bientôt sonner...
Avec le prix de l'essence, "c'est nous qu'on t par lemondefr
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