Comme on le sait, la France a bien du mal à vendre les joujoux de Dassault. Non pas que le Rafale soit un mauvais avion (bien au contraire !) mais il est cher. Et surtout il a des concurrents. C'est pour cela que le Brésil n'a pas encore pris sa décision. Au grand dam de notre VRP de président. Du coup, Sarkozy s'est offert un long plaidoyer dans un magazine brésilien dont le résumé nous est offert par le site TF1 News. Qu'il veuille vendre des avions, soit mais on apprend aussi que "l'offre que nous faisons s'accompagne d'un transfert sans limite de la technologie garantie par l'Etat français". Alors que chez Renault, on a mis plus bas que terre des ingénieurs qui avaient soi-disant monnayés des secrets industriels, notre président s'extasie en poursuivant : "Ce qu'aucun des deux autres concurrents n'est en mesure de faire d'une manière crédible". Tu m'étonnes ? Des avions qui demandent des milliers d'heures de développement, chargés d'électronique, nos concurrents ne sont pas prêts de donner la "recette" tout de suite. Nous, on n'a pas ces scrupules. Et c'est bien dommage...
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