On a déjà vu à de nombreuses reprises sur ce blog les couacs liés à notre diplomatie notamment ceux liés à la séquence Alliot-Marie. Un remaniement plus tard, on pensait enfin que la sérénité allait faire son retour dans les salons feutrés des ambassades. C'était bien mal connaitre notre omniprésident qui prend un malin plaisir à défaire ce qu'il a lui-même mis en place. Le dernier exemple : Bernard Henri Levy. Notre philosophe des soirées mondaines a carrément pris la place de notre ministre des Affaires Etrangères dans la crise libyenne au grand dam d'Alain Juppé. Comme le révèle ce papier publié par le JDD, il est même l'homme à la barre, en ayant suggéré à Sarkozy la reconnaissance de l'opposition libyenne. Le problème est que nous sommes tout seuls à l'avoir fait. Ni les Américains, ni les Allemands, ni les Russes, ni les Chinois n'ont fait de même. Pourquoi ? Parce que le colonel Kadhafi est tout simplement en train de reprendre pieds et de mater la révolution d'une partie de son peuple. Bref, rien n'est sur quant à la victoire finale. Pourtant BHL, ce mix entre Spinoza et Steevy Boulay vient encore d'enfoncer le clou sur les antennes de la chaîne Al Jazzera. Ecoutez, cela vaut bien la peine. "Il sera très difficile de faire maintenant des pipes à des dictateurs". Hum classe...Notre ministre officieux fait décidément un boulot considérable et redore le blason d'une diplomatie par trop éprouvée...
Sarko dit "non we Kahn not" par BFMTV
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