Après avoir traité Ben Bernanke de menteur lors de sa dernière intervention (voir par ailleurs), Docteur Doom est toujours en grande forme et il continue de nous le prouver dans l'interview qu'il vient de donner à la Télévision Suisse Romande. N'oublions pas que l'idée principale animant la pensée de cet économiste suisse et analyste en investissements est "Ultimate crisis is still coming". Pour Marc Faber, la crise ultime (celle qui emportera tout le système financier sur son passage) arrive. Bref, il annonce rien de plus que la faillite du système pour les prochaines années. "Achetez une obligation à 100 dollars et encadrez-la, pour expliquer l'inflation à vos enfants en regardant la valeur de l'obligation tendre vers le zéro...". Encore une bien mauvaise prédiction de Docteur Catastrophe qui nous renforce cependant dans notre conviction de faire le plein de produits alimentaires avant l'explosion finale...
Les prévisions (promesses) des économistes n’engagent que ceux qui y croient (pour reprendre une formule, il me semble, de M. Pasqua)
RépondreSupprimerPourquoi ne pas leur adjoindre une hypothèse sans prétention, plus scientifique, tirée d’une étude statistique … ? !
" Les arbres de l'évolution " éd. Hachette Sciences - littératures 2000
(Un résumé ou une présentation)
Des chercheurs réputés (L. Nottale, J. Chaline, P. Grou) viennent de découvrir que des
lois " d'échelle " universelles gouvernent peut-être l'évolution de la vie, de l'économie ou du Cosmos.
Ils se sont contentés d’émettre une hypothèse : si nous suivions les schémas évolutifs des dinosaures, des rongeurs, des chevaux, des primates, des échinodermes, des tremblements de terre, des krachs boursiers, etc., nous devrions rencontrer probablement avant 2080 la transformation la plus importante que toutes celles que l'homme moderne a connues depuis son apparition (c. à d. le néolithique) ; ...les changements qui en découleraient pourraient affecter globalement l'arbre évolutif …
L. Nottale est un spécialiste des fractales et directeur de recherches au CNRS, J. Chaline est directeur de recherches en Biogéosciences de l’Université de bourgogne, P. Grou enseigne les sciences économiques à l’Université de Versailles-Saint-Quentin.
Si l’on suivait l’hypothèse concluant l’enquête consignée dans « Les arbres de l’évolution », le résultat serait la découverte que des lois d’échelle universelles gouvernent peut-être l’évolution de la Vie, de l’économie ou du Cosmos.
(Révolution épistémologique, étape majeure de la science, perspective vertigineuse ?)
P. 338 « Les prochaines crises sont prédites : à l’époque actuelle (1995-2000, point blanc), en 2015-2020, puis 2030-2035, etc., toutes ces dates participant de la « supercrise » culminant entre 2075-2080 (mais cela n’est qu’une date théorique limite, la date effective ne pouvant être que plus rapprochée …)
*La copie d’une partie de la page 339
La « supercrise » culminerait en 2075-2080.
Les points de crises récentes (1975,1997-2000) ne sont pas séparées … Ce constat pourrait signifier qu’une simultanéité crise-non-crise (phénomène de concomitance et d’apparition de dimensions nouvelles prédit dans la partie 3) serait déjà en train de se manifester. …
On peut considérer, si on admet la validité de la loi, que nous sommes dès maintenant entrés dans la phase finale critique. La date de 2080 n’est en effet qu’une date butoir théorique. La vraie crise devant se produire forcément avant …
Il s’agit clairement d’un changement de société majeur, dont nous vivons les prémices actuellement …
Remarquons néanmoins que si la transformation vers laquelle nous tendons est plus importante que toutes celles qu’a connues l’homme moderne depuis son apparition … (Ndlr. le Néolithique), elle n’est en rien … d’un niveau comparable aux grandes mutations évolutives …
… les changements pourraient bien affecter l’arbre évolutif globalement.
Il est certain que la période que nous vivons actuellement est pour le moins agitée. Est-ce que tout cela préfigure le grand Soir ? Seul Dieu le sait (si ce dernier existe...!!!). Pour notre part nous nous contentons de relater des faits de notre société sans parti pris, sans prosélytisme, mais avec l'ambition de les faire connaître au plus grand nombre. Afin que chacun d'entre nous puisse être placé devant ses responsabilités au moment des grands choix qui seront les nôtres pour pouvoir vivre ensemble...
RépondreSupprimerA noter qu’il ne s’agirait pas de « grand soir » !
RépondreSupprimerUne analogie freudienne, celle du passage de l’adolescence à l’état réellement adulte, serait plus illustrative.
Selon lui, la métamorphose inclut le meurtre symbolique du « Père », c. à d. l’émancipation des anciennes et vieilles normes dépassées, voire obsolètes !
Qui sommes-nous sinon des « adulescents » aussi prétentieux, présomptueux, qu’apprentis sorciers « toujours plus » optimistes, adeptes de la politique de la « fuite en avant » rationaliste vers le « paradis terrestre », qu’irresponsables ? !
Cela demande-t-il une démonstration ? !
J'ai bien peur qu'une fois adulte cela soit trop tard pour le plus grand nombre...
RépondreSupprimerTout est fonction du référentiel adopté !
RépondreSupprimerA) Effectivement, pour les matérialistes, rationalistes, athées, qui sont convaincus que :
-la vie se termine par l’échec absolu,
-le sens de la notion de "cycle" est doit être nié parce qu’incompris par nos petits cerveaux dont le génome se différencie d’environ 1 % de celui des chimpanzés (V. l’évaluation comparative de 2005 qui a été enterrée par les croyants et rationalistes parce que trop décevante !)
Il n’y a qu’une vie ! Il faut donc en profiter !
Et comme la notion de qualité est transcendantale, rien ne vaut la quantité, ici : la durée !
A noter que chez les animaux qui ne sont pas dotés d’un « néocortex » qui permet d’analyser, de réfléchir, les objectifs sont les mêmes mais sont assurés par le « cerveau reptilien » (ou primitif) ! Quant au « cerveau des émotions », il assure, entre autres, le pilotage automatique, la recherche du plaisir ou bien-être selon un processus « analogique » !
B) Symétriquement, le fameux « néocortex » permet de prendre conscience que seuls les écosystèmes (avec leurs agents de dégradation, de désintégration) sont aptes à perpétuer la vie dans un milieu fermé !
Yves Coppens, en 2010, lors d’une émission TV, évaluait approximativement à 80 milliards le nombre des naissances depuis le début !
N’oublions pas que la marche de l’Univers est quasiment cyclique entre deux périodes de rupture et d’évolution, voire de complexification. Cette réalité n’est-elle pas omniprésente et observable à toute heure ?
À CHACUN(E) DE CONCLURE …
Dans ce registre, Darwin a observé que, parfois, lorsqu’une espèce était en danger d’extinction, une « régulation naturelle » se déclenchait et, via un élagage massif, permettait aux survivants de repartir d’un bon pied !
Par ex., lors de l’épidémie de la myxomatose qui décima les lapins et lièvres vers les années 50, 10 % en sortirent immunisés !
C) TOUT EST A METTRE EN PERSPECTIVE !
LE COURT TERME SE DISTINGUE DU LONG TERME !
Être « positif » à court terme ne revient-il pas parfois, voire souvent, à brader le long terme ? !
Les drogués du « Toujours plus de profits », c. à d. les capitalistes, ne foncent-ils pas t. p. vite sur cette pente ? ! (Est-elle croissante comme ils l’espèrent ou descendante ? !)
*Je profite de ce rajout pour préciser mes coordonnées.
D’abord inscrit sous le nom de Pierre Payen (Dunkerque) et avec ma photo, différentes manipulations effectuées sur d’autres sites du même serveur transformèrent mon avatar et mon nom ou pseudo.
Une fleur de lotus me symbolise.
Parmi les cases figurant les membres, c’est une icône figurant un cercle blanc sur un fond bleu qui me représente mon avatar
Et le pseudo est Api !
Peu importe …
Je joindrai mon nom aux textes avant de les enregistrer.
Enchanté Monsieur Payen...c'est toujours un plaisir de vous lire même si ce blog a pour vocation de relater des instantanés...Quant à votre interrogation, tout nous laisse à penser que le système va à sa propre perte. Mais est-ce un mal ? Personnellement, nous ne le pensons pas même si il faut bien avouer que la transition risque d'être difficile à supporter...
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