Alors que le monde vit des soubresauts pour le moins inquiétants, il en est un qui ne cesse de nous alerter sur leurs conséquences pour les marchés boursiers. Il s'agit d'Olivier Delamarche, le gestionnaire du fond Platinium Gestion. Dans sa chronique "Les points sur les I", il insiste à nouveau sur la cécité des bourses mondiales. Elles agissent comme si elle étaient seules au monde. Rien ne vient les perturber alors que de graves évènements bouleversent le monde. "Certes, les entreprises fonctionnent bien (quoique...) mais combien valent-elles ? Aujourd'hui elles sont valorisées en bourses comme s'il ne se passait rien autour. Or une entreprise appartient à une conjoncture. Aujourd'hui aux Etats-Unis, les sociétés sont cotées comme s'il n'allait rien se passer dans les cinq ans qui viennent. Pourtant aujourd'hui, il y a les révolutions arabes, l'augmentation du prix du pétrole, et le Japon (dont l'économie représente 9% du PIB mondial). Les Japonais vont être en récession pendant un bon bout de temps et bien évidemment cela a des répercussions sur les entreprises. Nous sommes dans un marché de flux. Il faut toujours plus d'argent pour faire tourner la machine. Il y a aura un d'autres quantitative easing sinon le système s'effondrera". Au moins vous savez à quoi vous en tenir si vous avez des actions ou si vous souhaitez boursicoter...
Olivier Delamarche BFM Business 29/03/2011 - 29... par MinuitMoinsUne
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