Rien ne va plus en Irlande, pays tout désigné pour prendre la suite de la Grèce, du Portugal et de l'Espagne. Au centre des derniers problèmes : la banque Anglo-Irish Bank qui n'en finit plus d'accumuler les pertes. Comme nous en informe cette dépêche de l'agence Reuters reprise par le site du Nouvel Obs, la faillite de cette dernière entraînerait des conséquences sur la note souveraine du pays et de sa dette. Nationalisée au plus fort de la crise, il semble que la banque irlandaise soit un puits sans fond commençant à provoquer la colère des contribuables. "Mais le maintien en vie de la banque risque de rester en travers la gorge d'une opinion publique déjà écoeurée de devoir s'acquitter d'une facture de 25 milliards d'euros pour renflouer l'établissement alors même que de nouvelles hausses d'impôts et réductions budgétaires devraient être annoncées dans le prochain budget en décembre". Autre solution : la fermeture pure et simple de la banque. Le problème : la liquidation entraînerait un surcoût supplémentaire de 17 milliards d'euros pour le contribuable irlandais. Sans tenir compte de l'impact que cela provoquerait chez les clients (certainement la panique !). Autant dire choisir entre la peste et le choléra. "C'est toute la difficulté pour le Premier Ministre et pour la Commission Européenne, qui aura le dernier mot sur l'avenir d'Anglo Irish...". N'est-ce finalement pas cette dernière info le plus inédit dans cette histoire ? Quelque soit l'option retenue, c'est la Commission Européenne qui aura le dernier mot... La Commission Européenne, ce n'est pas ce machin non élu qui se substitue aux gouvernements démocratiques ?
lundi 6 septembre 2010
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