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vendredi 1 avril 2011

Elles ont ruiné le pays...

Et les mauvaises nouvelles continuent pour les Irlandais. Déjà victimes d'un plan d'austérité sans précédent (ce qui a conduit un nouveau gouvernement au pouvoir), ils vont devoir à nouveau mettre la main à la poche pour sauver une énième fois les banques du pays comme l'évoque ce papier publié par le Figaro. C'est 24 milliards d'euros à rajouter au 46 milliards déjà versés. "La facture grimpe donc à plus de 70 milliards d'euros, l'équivalent de la moitié de la richesse annuelle du pays". En d'autres termes, un irlandais sur deux travaille à refinancer les banques. Et ce n'est pas terminé : la Anglo Irish Bank, non concernée par ces chiffres et déjà complètement nationalisée vient encore d'annoncer une perte record de près de 18 milliards d'euros pour 2010... Mais le nouveau gouvernement a promis de faire aussi payer les investisseurs étrangers. "Les détenteurs de dettes visés par Dublin sont des grandes banques allemandes, britanniques, belges et françaises". Ou comment refiler la patate chaude à d'autres... Pendant ce temps, l'Irlande continue son dumping fiscal... Cherchez l'erreur...

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mercredi 6 octobre 2010

On approche de la "junk bond"...

Cela pendait au nez des Irlandais, cette fois c'est fait et bien fait. Comme le souligne cette dépêche de l'agence de presse AFP reprise dans un article du quotidien belge L'Echo, l'agence de notation Fitch Ratings vient de dégrader la note des emprunts souverains irlandais et menace de continuer. "La dégradation de la note de l'Irlande reflète le coût exceptionnel et plus élevé que prévu, de la recapitalisation des banques irlandaises, notamment l'Anglo Irish Bank". Il faut dire que chaque jour qui passe, l'addition augmente. Désormais nous en sommes à 50 milliards d'euros pour sauver les banques dont 30 milliards pour la seule Anglo Irish Bank. Le déficit budgétaire s'est envolé à plus de 30% du PIB. Du coup, l'agence Fitch n'est pas rassurée pour l'avenir et prévoit même de continuer à abaisser la note irlandaise. Les conséquences : chaque emprunt fait par l'Irlande sur les marchés coûtera de plus en plus cher aux contribuables. Jusqu'à ce que plus personne ne veuille leur prêter d'argent. On en sera alors au stade de la "junk bond" ou obligation pourrie (au risque et péril des investisseurs). Mais chut ! nous sommes sortis de la crise...
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mardi 5 octobre 2010

Brian Lenihan ridiculisé...

Le ministre des finances irlandais se souviendra pendant longtemps de sa journée de vendredi dernier. En dehors du fait que c'est le jour où il a annoncé que le sauvetage de la Anglo Irish Bank allait coûter un max aux contribuables irlandais, il a été tout simplement humilié par une assemblée de 500 traders de la Citibank. En effet, comme nous le révèle cet article du Telegraph de Londres, alors qu'il devait intervenir auprès de cette assemblée par un système de téléconférence, il eut la désagréable surprise de constater que les micros des téléphones n'étaient pas coupés. Du coup, il entendit toute une flopée d'insultes à son égard. Les traders ont eu la dent dure en l'invectivant : ils ont imité le cri du chimpanzé sous des "plongeon, plongeon". Les responsables de la Citi ont du fermer la ligne au bout de deux minutes en précisant que c'était la pire conférence téléphonique à laquelle ils avaient assisté. Il parait que cette conférence était destinée à rassurer les investisseurs sur la solvabilité du pays. Pas sur qu'ils étaient si nombreux à l'être...

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lundi 4 octobre 2010

Ca va saigner en Irlande...

Attention ! Chaud devant ! On se croirait revenu un an en arrière dans un pays qui s'écrit pareil à une lettre près. Islande, Irlande même combat. Enfin presque. Ces deux pays ont en commun d'avoir cru aux sirènes du capitalisme financier, du libéralisme débridé au point d'être reconnus à l'époque comme des champions de la croissance. Aujourd'hui ils ne sont plus que deux pays confettis qui vont vivre avec des dettes pendant des générations. Tout cela à cause de ces Vampires (les banques) qui ont mis ces pays à plat en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Ainsi, comme nous le confirme cet article du quotidien Irish Times, il règne actuellement un sale temps sur l'île Verte. Après avoir annoncé un déficit record (32% du PIB : record d'Europe toute catégorie), la banque centrale vient de revoir à la baisse ses chiffres de croissance pour 2010 à 0,2% (autant dire peanuts !). Du coup pour assurer le faramineux sauvetage des banques (près de 35 milliards d'euros), le contribuable irlandais (voir même européen) va devoir à nouveau mettre la main à la poche. La dette publique passant de 64% en 2009 à presque 100% cette année. Faute de quoi, la note des emprunts irlandais serait à nouveau dégradée (déjà qu'elle n'est pas bien haute) et le gouvernement ne pourrait plus se refinancer auprès des marchés. A n'en point douter, il règne comme un certain parfum de Game over du côté de Dublin...

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jeudi 30 septembre 2010

Un sauvetage à 30 milliards d'euros...

Trop grosse pour être abandonnée. Voilà qui résume le pourquoi du monstrueux plan de sauvetage mis à la disposition de la banque irlandaise Anglo Irish Bank. Comme nous l'annonce ce papier du Figaro, l'état va devoir mettre sur la table entre 29 et 34 milliards d'euros pour éviter que sa banque nationalisée fasse faillite. Cette somme considérable a provoqué la colère des Irlandais qui vont être à nouveau mis à contribution alors que leur pays n'en finit plus avec la crise économique. A l'image de cet entrepreneur qui a carrément apporté un camion de ciment devant le Parlement pour exprimer toute son indignation. Le problème pour le pays est déjà son taux d'endettement qui frise les 100%. Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule : le gouvernement va devoir aussi mettre la main à la poche pour le groupe AIB (Allied Irish Bank), obligé de se recapitaliser à hauteur de 7,5 milliards d'euros. Autant dire que la Guiness va couler à flot pour oublier cette satanée semaine...

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mercredi 29 septembre 2010

L'Irlande livrée à elle-même...

Que va t-il arriver à l'Irlande ? Rien de bien joyeux si on s'en réfère à ce papier publié dans la Tribune. Ainsi, selon la presse allemande, elle ne devrait recevoir aucun soutien de la Banque Centrale Européenne alors qu'elle doit dévoiler prochainement le montant de ses pertes liées aux spéculations hasardeuses de sa banque nationalisée Anglo Irish Bank. En d'autres termes, le plan de soutien de 750 milliards d'euros voté lors de la crise grecque ne devrait pas servir à renflouer les Celtes. Mais comme l'affirme le journaliste, ce sont des pays qui devraient aller sur les marchés emprunter en lieu et place des Irlandais. Attention tout de même à ne pas porter un crédit démesuré à cette annonce dans la mesure où elle provient d'Allemagne et que l'on sait que les Allemands ont été les pus farouches opposants à la constitution d'un plan de soutien pour la Grèce au point de provoquer un mini clash avec les Français (voir par ailleurs)...
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dimanche 12 septembre 2010

De la banqueroute dans l'Eire...?

C'est sous jeu de mots que se résume bien la situation du "Tigre celtique". En d'autres termes, l'Irlande va t-elle devenir la "nouvelle Grèce" de la zone euro ? A en croire cet article publié dans le quotidien le Monde, la cause paraît entendue. Tout part du sauvetage de la banque Anglo-Irish Bank. Comme partout ailleurs dans le monde, cette banque privée est sous respiration artificielle grâce à des fonds publics ce qui a pour effet d'augmenter les dettes de l'Etat à 113% du PIB. A un iota de la dette grecque qui s'élève à 115% du PIB en 2009. Dans le même temps, le déficit public est à un taux record en 2009 (14,3% du PIB soit le record de la Zone euro) et pourrait grimper jusqu'à 20% en 2010. De fait, les emprunts d'état irlandais apparaissent de plus en plus comme des "actifs toxiques" aux yeux des investisseurs (actifs risqués sans aucune certitude de remboursement). "Mais pour les analystes, pas de doute : le vrai sujet du mois de septembre, c'est l'Irlande. Il est d'ailleurs étonnant qu'elle n'ait pas été plus secouée avant". Au lieu de laisser cette banque faire faillite et faire assumer la responsabilité aux actionnaires, le gouvernement a préféré la nationaliser et faire assumer aux contribuables ses pertes gigantesques. Maintenant c'est tout le pays qui est secoué au point d'entraîner la colère de la population...
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lundi 6 septembre 2010

Proche de la liquidation...

Rien ne va plus en Irlande, pays tout désigné pour prendre la suite de la Grèce, du Portugal et de l'Espagne. Au centre des derniers problèmes : la banque Anglo-Irish Bank qui n'en finit plus d'accumuler les pertes. Comme nous en informe cette dépêche de l'agence Reuters reprise par le site du Nouvel Obs, la faillite de cette dernière entraînerait des conséquences sur la note souveraine du pays et de sa dette. Nationalisée au plus fort de la crise, il semble que la banque irlandaise soit un puits sans fond commençant à provoquer la colère des contribuables. "Mais le maintien en vie de la banque risque de rester en travers la gorge d'une opinion publique déjà écoeurée de devoir s'acquitter d'une facture de 25 milliards d'euros pour renflouer l'établissement alors même que de nouvelles hausses d'impôts et réductions budgétaires devraient être annoncées dans le prochain budget en décembre". Autre solution : la fermeture pure et simple de la banque. Le problème : la liquidation entraînerait un surcoût supplémentaire de 17 milliards d'euros pour le contribuable irlandais. Sans tenir compte de l'impact que cela provoquerait chez les clients (certainement la panique !). Autant dire choisir entre la peste et le choléra. "C'est toute la difficulté pour le Premier Ministre et pour la Commission Européenne, qui aura le dernier mot sur l'avenir d'Anglo Irish...". N'est-ce finalement pas cette dernière info le plus inédit dans cette histoire ? Quelque soit l'option retenue, c'est la Commission Européenne qui aura le dernier mot... La Commission Européenne, ce n'est pas ce machin non élu qui se substitue aux gouvernements démocratiques ?

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mercredi 1 septembre 2010

La pire banque du monde...

And the Winner is la Anglo-Irish Bank. Félicitations du jury à cette banque irlandaise qui vient d'annoncer une perte record de 8,2 milliards d'euros comme nous le confirme cet article du Telegraph de Londres... Une paille (plutôt une poutre !) qui montre à quel point tout va si bien dans le monde feutré de la finance... "Alan Dukes, the chairman of Anglo Irish, said the loss was due to "the severe contraction in the Irish property market, rising unemployment and weak consumer demand" which "continued to influence asset prices and impairment charges". Il est vrai que chômage de masse, effondrement du marché immobilier et baisse de la consommation réunis font que plus personne ne demande de prêt et que ceux accordés lors des belles années ne sont plus remboursés. Mais d'après le patron de la banque, les perspectives sont bonnes. Heureusement car si elles étaient pires on pourrait lui dire adieu...
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