mercredi 27 juillet 2011

Cela fait cher le poireau...

Il ne fait vraiment pas bon travailler dans la grande distribution par les temps qui courent. On se souvient de cet employé licencié (puis réintégré...) par la chaîne Monoprix pour avoir récupéré quelques melons dans une poubelle (voir par ailleurs). C'est à peu près la même histoire qui vient de se passer dans le Nord de la France. Nous vous présentons Peggy Gérard. Employée depuis six ans dans un supermarché Ed (l'enseigne hard discount de la multinationale Carrefour), elle vient de se faire jeter comme une malpropre pour avoir osé récupérer quelques poireaux et salades défraîchis afin de nourrir ses lapins comme l'évoque cet article publié par la Voix du Nord. D'après elle, la direction s'est servie de ce prétexte pour déguise un licenciement d'autant que depuis une quinzaine de jours, elle continue à disposer des clés du magasin. Evidemment la direction n'est pas de cet avis et maintient le licenciement pour vol de son employée. Rendez-vous donc devant les prud'hommes... Quant à ce magasin situé rue d'Armentières à Nieppe, pas besoin de lui préciser que ce genre de publicité dans une région sinistrée par la crise ne va pas lui favoriser un développement de ses parts de marché. Quant à Peggy, l'attestation de sa collègue en sa faveur et la violation de sa propriété privée (sa voiture) va lui permettre de faire cracher son employeur. Un juste retour des choses mais qui rend cher le poireau à moitié pourri...

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