vendredi 15 juillet 2011

Le visage de la trahison...

"Plus les gens ont des têtes sympathiques, plus il faut s'en méfier" nous disaient nos ancêtres. C'est l'idée qui nous est revenue quand nous avons fait la connaissance de Jean-Dominique Giuliani. C'est qui celui là ? Proche de Nicolas Sarkozy et siégeant au conseil d'administration d'Arte, il est surtout connu pour être le président de la fondation Robert Schuman. C'est quoi ce "bidule" ? Une espèce de think thank libéral visant à favoriser la construction européenne comme le souligne le site Wikipedia. "Le centre de recherches sur l'Europe" comme il se définit lui-même. Autant dire que nous n'avons pas énormément de points communs avec cette officine. C'est certainement pour cela que l'on s'y intéresse de près. C'est en parcourant son site que nous sommes tombés sur son dernier éditorial titré "Danse au bord du gouffre". Autant dire qu'à la lecture de cet article, nous en sommes tombés de la chaise. Certes, il en appelle à "sauver l'Europe" mais en lui administrant un remède de cheval : un régime fascisant à tendance dictatoriale. Il faut selon lui "un véritable fédéralisme européen" réclamé par "les marchés financiers" (on sait au moins pour qui il travaille). Pour y parvenir, il impose des "règles budgétaires communes strictes dont les manquements seront sanctionnés automatiquement et sans discussions" (admirez le caractère démocratique d'une telle proposition). D'après lui, l'Union Européenne a besoin d'un "Secrétaire d'état européen au Trésor, seul habilité à s'exprimer et à décider des grandes orientations de politique économique et budgétaire et qui assumerait ses décisions devant l'opinion et les assemblées élues". En d'autres termes confier tout ce qui fait la richesse d'un pays à un technocrate non élu, irrévocable et tout puissant parce que accepté par les marchés. Voilà une bien étrange conception d'un minimum de démocratie. Cela nous montre à quel point il existe dans l'Europe qu'ils nous construisent comme des relents d'une idéologie nauséabonde que nous ne voulons pas connaître... Ecoutez ce triste sire dans une intervention du premier trimestre et vous comprendrez pourquoi nous ne pouvons pas être en accord avec une telle vision qui nous conduirait directement à être mis sous la coupe des Vampires et amis de ce Monsieur. Ceux que l'on rencontre parmi les membres du Comité scientifique de la fondation par exemple...


Sortie de crise : où en est l'UE ? par IRIS-FRANCEBlogger

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