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mardi 9 août 2011

Dure à avaler...

Il y a parfois des informations dures à avaler. Et pourtant tout laisse à penser que celle-ci semble avérée. C'est quoi cette histoire ? C'est un article publié sur le site Ouest France qui nous informe de la drôle de mésaventure de ce couple d'Angers. Ayant invité une amie à déjeuner, cette dernière a failli s'étouffer en avalant... une dent sur pivot présente dans son steack haché. Petite précision : la dent avait encore sa racine. D'après les témoins de la scène, les steacks avaient été achetés le jour même dans un hypermarché Carrefour de l'agglomération angevine. Au grand dam de ces consommateurs, l'enseigne de grande distribution n'a pas voulu reconnaître une quelconque responsabilité tant que la traçabilité des lots n'a pas été vérifiée. Fallait bien que cela arrive : à force de rendre les vaches toujours plus folles, elles sont devenues carnivores...

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mercredi 27 juillet 2011

Cela fait cher le poireau...

Il ne fait vraiment pas bon travailler dans la grande distribution par les temps qui courent. On se souvient de cet employé licencié (puis réintégré...) par la chaîne Monoprix pour avoir récupéré quelques melons dans une poubelle (voir par ailleurs). C'est à peu près la même histoire qui vient de se passer dans le Nord de la France. Nous vous présentons Peggy Gérard. Employée depuis six ans dans un supermarché Ed (l'enseigne hard discount de la multinationale Carrefour), elle vient de se faire jeter comme une malpropre pour avoir osé récupérer quelques poireaux et salades défraîchis afin de nourrir ses lapins comme l'évoque cet article publié par la Voix du Nord. D'après elle, la direction s'est servie de ce prétexte pour déguise un licenciement d'autant que depuis une quinzaine de jours, elle continue à disposer des clés du magasin. Evidemment la direction n'est pas de cet avis et maintient le licenciement pour vol de son employée. Rendez-vous donc devant les prud'hommes... Quant à ce magasin situé rue d'Armentières à Nieppe, pas besoin de lui préciser que ce genre de publicité dans une région sinistrée par la crise ne va pas lui favoriser un développement de ses parts de marché. Quant à Peggy, l'attestation de sa collègue en sa faveur et la violation de sa propriété privée (sa voiture) va lui permettre de faire cracher son employeur. Un juste retour des choses mais qui rend cher le poireau à moitié pourri...

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mardi 10 mai 2011

Cet homme est dangereux...(MAJ)

Sous ses airs de premier de la classe, cet homme est tout simplement dangereux pour des centaines de milliers de personnes. Un Vampire sans foi ni loi pour qui le seul intérêt dans la vie est l'argent avec un A. Son nom : Sébastien Bazin, le patron du hedge fund américain Colony Capital pour la France. Un homme comme on les "aime" sur ce blog pour tous les dégâts qu'il peut causer. Ses premiers faits d'armes ont été réalisés chez Buffalo Grill, entreprise qu'il a désossée en deux temps trois mouvements. Puis, il a racheté le PSG pour mettre la main sur le Parc des Princes (mais là force est de constater que cela se passe beaucoup plus mal où il est face à un gouffre de 100 millions d'euros qui devrait être comblé par des émirs enturbannés du Qatar comme l'annonce ce papier de 20 Minutes). Enfin, c'est ce même sinistre personnage qui a mis a mal le groupe Accor en revendant tous les murs des hôtels et en scindant l'entreprise en deux entités (Accor pour l'hôtellerie et Endered pour les services du type Ticket Restaurant). Sa logique : aucune si ce n'est rentrer dans ses fonds le plus rapidement possible. Cela s'appelle l'optimisation des valorisations boursières. Bref cet homme agace tout le monde y compris parmi ses collègues du CAC 40 comme l'avait révélé ce papier (payant) publié par la Lettre A. "Qui est-il pour détruire ainsi des entreprises ? La gestion financière à court terme a fait suffisamment de dégâts. Il faut vraiment l'empêcher de nuire". Malheureusement, il continue de faire des siennes notamment chez le distributeur Carrefour. On avait déjà mis en ligne les états d'âme des salariés suite à la politique de rémunération au sein du groupe de distribution (voir par ailleurs). Aujourd'hui, il est en train de mettre à mal l'intégralité de la multinationale. Comment est-ce possible ? Colony Capital a investi en compagnie du pape du luxe français Bernard Arnault (le boss de LVMH) pour prendre 14% du capital groupe Carrefour. Mais comme toujours avec l'ultra-libéralisme, les gens n'investissent pas leur propre pognon, ils empruntent auprès des banques et font jouer le fameux "effet de levier". c'est ce qu'on appelle un LBO (leveraged buy-out). Après un raid boursier éclair, Bazin et Arnault ont réussi à prendre le contrôle du groupe. Leur but : se payer sur la bête en revendant le gigantesque parc immobilier (les murs de tous les hypermarchés). Une telle cession augmente les résultats de l'entreprise et par conséquent augmente le montant des dividendes. De la même façon, un société qui augmente ses dividendes est une société qui prend de la valeur et donc de la plus-value. Bref, leur optique était de faire d'une pierre deux coups. Mais il faut croire que le patron de LVMH est plus habile pour vendre des sacs à des Asiatiques en mal de reconnaissance que des petits pois à Madame Michu de Flers. Alors qu'ils ont payé 53 euros l'action en 2007, elle n'en vaut plus que 30 aujourd'hui. Soit une moins-value de plus de deux milliards pour les deux zozos. Insupportable pour eux, ils fomentent un plan destiné à se refaire en décidant de revendre la filiale hard discount du groupe (les magasins Dia pour les initiés). Or c'est la seule branche qui dégage de la rentabilité pour le groupe. Du coup, les actionnaires minoritaires se sont tous unis pour faire échouer ce plan (pour le moment). Pendant ce temps, les cadres sautent les uns après les autres comme en témoigne ce papier publié par la Tribune. En résumé, Carrefour est un cas d'école de tous les dégâts que peuvent occasionner un fond prédateur sans foi ni loi (Bazin) et un nabab du luxe en recherche de liquidités pour faire face à l'endettement de son propre groupe (Arnault). Aussi plutôt que de décapiter tout le management, la seule bonne solution pour Carrefour c'est de virer au plus vite ces deux là... sinon c'est tout le personnel qui risque d'avoir prochainement la chiasse...

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vendredi 8 avril 2011

Carrefour...je positive...

"Avec Carrefour, je positive"... Jamais ce slogan publicitaire ne va prendre autant de sens dans les heures qui viennent. En effet, il va en falloir du positivisme pour aller faire ses courses chez le mastodonte de la distribution. Comme le note cet entrefilet publié sur le site d'Europe 1, demain c'est jour de grève... Un samedi qui plus est... Il faut dire que les salariés en ont ras la caisse de la politique salariale du groupe. Alors qu'ils sont aux premières loges pour constater les hausses de prix dans les rayons, les salariés viennent de prendre connaissance des résultats quant aux négociations salariales : 1% en mars et 1% en octobre... Même pas le montant de l'inflation. Pas étonnant que l'enseigne ne fasse plus rêver. Pendant ce temps, les actionnaires du groupe voient la vie en rose notamment le fonds de pension Colony Capital et le groupe Arnault comme le révèle ce papier publié par les Echos. Autant dire que la colère monte dans les magasins, amplifiée par des plans sociaux qui ne disent pas leur nom comme l'indique cet article du Midi Libre. Bref, un univers toujours aussi impitoyable dans lequel quelques gagnants exploitent une grande majorité de perdants. Et ce n'est pas la dernière opération marketing qui y changera quelque chose. Parfois, la musique n'arrive plus à adoucir les moeurs...

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mercredi 10 novembre 2010

La "drôle" politique salariale de chez Carrefour...

La guerre est déclarée entre le monde du travail et celui du capital. Les dernières manifestations n'ont fait que confirmer un sentiment de révolte parmi la population. Et ce n'est pas cette dernière information qui va calmer les ardeurs des salariés à vouloir se défendre. Comme le signale cette entrefilet publié par le Monde, le groupe Carrefour (vous savez... la Promolibre, l'équipe de France de foot, la caissière habillée en vert et bleu,...) prenait ses aises avec le Code du travail. La multinationale avait trouvé une combine pour défalquer les périodes de pause du salaire du personnel. Du coup, celui-ci pour sa grande majorité, gagnait moins que le SMIC. Chapeau Monsieur Carrefour ! Heureusement, la justice est intervenue pour condamner l'enseigne à verser les arriérés de salaire. Comme ce fut déjà le cas à Lyon en 2008...


Carrefour : salaires sous le SMIC
envoyé par Ptite_Mule. - L'info video en direct.
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