jeudi 16 juin 2011

Démantèlement en cours...(MAJ)

Toujours dans le domaine du nucléaire, connaissez-vous Brennilis ? Ce nom ne vous dit certainement rien par rapport à des sites comme Fessenheim ou Tricastin et pourtant... Comme le rapporte le site Wikipedia, Brennilis est le nom de la commune où a été installée la toute première centrale nucléaire française. Située en Bretagne, cette dernière a servi jusqu'en 1985, date reconnue pour son démantèlement. Nous sommes en 2011 (soit 26 ans plus tard) et celui-ci n'est toujours pas terminé comme le reconnait ce papier publié sur le blog S-Eau-S, qui suit ces péripéties depuis le premier jour. "Le chantier de démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis devait être un modèle du genre. Son démarrage avait donné lieu à moultes visites guidées. En fait de modèle, c'est un extraordinaire et dangereux bricolage qu'ont découvert les agents de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : fûts corrodés, déchets nucléaires mal enregistrés, locaux sensibles ouverts au tout-venant, taux de radioactivité sous estimée,...". Et dire que c'est une toute petite centrale qui a très peu servi... De quoi apporter de l'eau au moulin d'Alex, notre réfugié de Fukushima (voir par ailleurs) qui se désespère d'entendre les Français dire non au nucléaire et battre en brèche la vision angélique d'Anne Lauvergeon, la patronne d'Areva qui se projette dans l'après Fukushima selon cet entretien publié dans les Echos. Remarquez comme l'Allemagne qu'on nous cite toujours en exemple peut être honnie par nos élites quand leurs positions divergent des nôtres. Et que dire de cette brève trouvée sur le site Jean Marc Morandini qui nous fait part d'un clash avec le ministre de l'Industrie Eric Besson lors de l'enregistrement de la prochaine émission de Capital. A une question sur la sécurité nucléaire, notre sous-ministre s'est levé, a arraché son micro et à déclaré qu'il en avait marre et qu'il se barrait... Bel exemple de transparence gouvernementale relayée par nos médias puisque la chaîne M6 a tout simplement décidé dans un premier temps de couper la séquence. Hum l'auto-censure pour plaire à nos Maîtres ! Mais devant le tollé provoqué par cet incident et l'acceptation tacite d'Eric Besson, la petite chaîne qui monte a été obligé de publier cet accrochage... Un régal cette démocratie boursouflée de partout...





















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