
Et cela continue encore et encore... Les fêtes de Noël s'annoncent bien sombres pour des milliers de travailleurs partout en Europe. En guise d'étrennes, ils vont tous recevoir une lettre de licenciement en bonne et due forme. A l'image de ces conseillers du Crédit Agricole comme le rapporte cet article publié par l'Expansion. "La banque doit annoncer cet après-midi aux représentants du personnel un plan drastique de réduction des effectifs. La presse évoque 2.500 postes dont plus du quart en France". La banque "verte" ne fait que suivre la tendance impulsée par la BNP et la Société Générale. Mais il n'y a pas que le secteur bancaire qui est en pleine tourmente. La filière nucléaire ne va guère mieux depuis la catastrophe de Fukushima. Comme le stipule ce papier publié par l'Express, le géant Areva a même annoncé une thérapie de choc. "Gel des salaires, réduction des effectifs, provisions en vue de pertes historiques... Le nouveau plan stratégique présenté par le leader mondial du nucléaire reflète un environnement plus que jamais menaçant pour un groupe entré dans une ère d'incertitudes". Pour la France, c'est environ 225 emplois qui ne seront pas renouvelés. Ces nouveaux "précaires" pourront toujours profiter de leurs indemnités pour voyager tant le tourisme est lui aussi en pleine crise. Comme le montre cette brève publiée par le Figaro, le numéro deux du secteur (le britannique Thomas Cook...!) est dans une sévère "mouise" avec une perte d'exploitation estimée à plus de 520 millions de livres sterling et la fermeture de 200 agences de voyage. Bref, vous l'avez compris ! La situation s'empire. Le "cancer économique" se propage doucement mais lentement à travers le système. Si ces firmes annoncent ces mauvaises nouvelles pendant la trêve des confiseurs, imaginez un peu ce qui va se passer en janvier prochain... Et dire que ces secteurs d'activité nous étaient "vendus" comme ceux devant assurer notre croissance future. Nous aurait-on menti...?
Credit agricole choc par feerari