Comme c'est bien l'ultra-libéralisme à la mode anglo-saxonne. C'est toujours gagnant pour quelques uns et perdant pour tous les autres. Souvenez-vous des banques : privatisation des profits et nationalisation des pertes... Mais là, nous risquons de franchir une étape. Comme on le sait, Tepco, le gestionnaire privé de la centrale de Fukishima, ne sait vraiment plus trop quoi faire pour stopper la catastrophe nucléaire en cours. Au point de s'en remettre désormais à ses concurrents étrangers comme Areva ou EDF. Les réparations et la décontamination vont coûter au moins des dizaines de milliards de dollars. Devinez quoi ? Le gouvernement japonais réfléchit à l'idée de nationaliser la société Tepco comme le souligne ce papier du quotidien japonais The Mainichi Daily News. "Japan's top-selling daily Yomiuri said tuesday Tepco would be saddled with several trillion yen, and the government was considering nationalizing the company". Ben voyons ! Hommage à nos amis japonais qui non seulement ont dû quitter leurs maisons, ont leur santé foutue et vont de plus devoir mettre la main à la poche pour rembourser les dégâts... Décidément nous ne pouvons qu'être "admiratif" pour un tel système de spoliation à grande échelle...
vendredi 1 avril 2011
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