Il doit sentir le temps long derrière les barreaux de sa cellule de Butner en Caroline du Nord. Au point de donner des interviews auprès de la presse américaine. Bernard Madoff l'avait déjà fait en février dernier (voir par ailleurs). Il vient de recommencer dans un entretien repris par le Financial Times. Dans ce dernier, il se met "enfin" à table et il balance. Sa première cible : la banque JP Morgan. Il accuse la banque d'avoir eu toutes les informations nécessaires pour pouvoir l'empêcher de frauder. "I am not a banker but I know that 100 billions dollars going in and out of a bank account is something that should alert you to something". Il est vrai que des mouvements sur des centaines de milliards laissent des traces sur les comptes. Mais on sait aussi que les banques américaines ne sont pas spécialement regardantes de l'endroit d'où proviennent les fonds qui transitent par leurs comptes. De plus, Bernie met en cause ses tous premiers clients : Jeffry Picower, Stanley Chais, Norman Levy et Carl Shapiro qui l'ont aidé à "recruter" de nouvelles victimes. Evidemment que ce soit la banque ou les mis en cause, tout le monde se défend d'avoir été au courant d'une quelconque magouille. Ben voyons... N'oublions jamais que ce système soudent les gens tant que cela va bien. Dès les premières difficultés, on se sent bien seul. Bref, en résumé c'est tous pour un, tous pourris...
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