... ou de Madame Vélo pour paraphraser la ministre de l'Economie et des Finances au plus fort de la crise pétrolière en 2008. Il n'empêche que le prix du pétrole atteint à nouveau des sommets trois ans plus tard. Au point que l'essence n'a jamais été vendue aussi chère dans notre pays comme nous le rappelle cette depêche AFP. Déjà 1,53 euros le litre et parions que nous nous approcherons des deux euros, crise des pays arabes oblige. Que faire pour tout ceux dont la voiture est un outil indispensable à l'exercice de leur job ? Rien ou pas grand chose... Madame Lagarde a déjà averti qu'il était hors de question de remettre en cause les taxes prélevées par l'Etat sur les produits pétroliers (faut pas déconner quand même... il faut faire rentrer de la "caillasse" dans les caisses). Du coup, aucun tarif social à l'horizon mais quelques mesurettes comme l'a noté ce papier publié par Marianne. Parmi celles-ci : une taxe à hauteur de 115 millions payée par l'industrie pétrolière comme le révèle cet article publié par le site Challenges. Enfin... pourrait-on dire sauf que ce prélèvement n'est qu'une aimable plaisanterie (une fois de plus !). Elle ne concerne que les Français qui déduisent leurs frais réels de leurs impôts. Autant dire presque personne, en tout cas ni les salariés, ni les fonctionnaires, ni les retraités, ni les chômeurs,... Bref, cela nous donne 115 millions d'euros pour cinq millions de bénéficiaires soit une compensation égale à 23 euros annuels ! A ce tarif, nous allons continuer à aller faire notre plein au Luxembourg (25 centimes de moins quand même sur le prix d'un litre) et remplir le coffre de clopes et autres alcool pour tout le monde histoire de rentabiliser le voyage. Comme quoi, depuis 2005, rien n'a changé dans le discours de Madame Pipeau, toujours aussi démago... !
Lagarde refuse un tarif social pour l'essence par FranceInfo
[F. Foresti] Dominique Pipeau — Le prix de... par patroklis
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