Nous ne cessons de le dénoncer sur ce blog : nos libertés fondamentales se réduisent tous les jours un peu plus. Notamment celles liées à l'utilisation d'internet. Au point que la patrie des droits de l'homme porte désormais bien mal son nom comme en témoigne ce papier publié par le site Numerama. "Malgré un avis de l'ARCEP vieux de deux ans qui a prévenu qu'il s'agissait d'une exigence sans rapport avec l'objectif de la loi, le gouvernement demande aux hébergeurs et éditeurs de services en ligne de conserver le mot de passe de leurs utilisateurs. Une obligation qui pourrait être exploitée par les services de police et de gendarmerie dans le cadre des enquêtes de prévention du terrorisme". Comme toujours, le terrorisme a bon dos pour restreindre nos libertés. Car il s'agit bien de cela comme en témoigne l'original du décret pris le 27 février. Explication : vous fréquentez des sites comme Facebook, Twitter, la SNCF, MSN, Google, bref tous les sites présents sur la toile. Parfois vous échangez des mails, parfois vous faites des achats, parfois vous vous instruisez,... Sachez que désormais tout ce que vous faites doit être soigneusement conservé. Petit inventaire : les autorités pourront demander à consulter vos mails, consulter ce que vous avez acheter, consulter les sites auxquels vous êtes abonnés, vos amis présents sur les sites de socialisation type Facebook, savoir où vous vous rendez si vous utilisez le site de la SNCF ou Mappy, savoir dans quels hôtels vous réservez,... Plus aucune parcelle de vie privée. Certains vont pouvoir dire qu'ils s'en foutent puisqu'ils n'ont rien à cacher. Sauf que si vous vous n'avez rien à cacher (chose qui reste à vérifier...réfléchissez bien !), ce n'est peut-être pas la même chose en ce qui concerne votre famille, vos amis ou vos collègues. De quoi se retrouver directement en garde à vue et au trou d'autant plus facilement que cela concerne la prévention du terrorisme. N'est-ce pas Julien Coupat ? La situation doit être à ce point désastreuse pour que les autorités puissent avoir peur de leur propre population. A moins que tout cela ne soit décidé dans le cadre d'un dispositif sécuritaire nettement plus large appelée ACTA. Quoiqu'il en soit, plus que jamais ce sont nous les anonymes qui pourront changer cette société qui n'en finit plus de dériver vers les extrémités...
Alerte citoyenne: non à ACTA, stop au kraken
envoyé par Super_Resistence. - L'actualité du moment en vidéo.
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