mercredi 9 mars 2011

La dette américaine devient folle...

C'est désormais une certitude. Ben Bernanke n'en finit plus de creuser un trou béant dans le budget américain. Pourtant, aux Etats-Unis, véritable démocratie parlementaire, ce sont les députés qui fixent le plafond de la dette publique depuis 1917. Comme le révèle ce papier publié par les Echos, cela fait dix ans que consciencieusement ces derniers le relèvent chaque année. Le dernier mouvement remonte au 12 février 2010, date à laquelle la limite a été relevée à hauteur de 14.294 milliards de dollars. Un an après, les Américains sont en train d'atteindre ce nouveau seuil. A 100 milliards près. Bref, il y a le feu à la maison et personne ne peut dire ce qui va réellement se passer. Les démocrates d'Obama souhaitent un nouveau relèvement du plafond tandis que les républicains veulent une réduction drastique des dépenses. "Cette bataille du plafond pourrait relever du seul rituel politique américain, comme les flonflons des élections primaires ou le discours sur l'état de l'Union. Seulement voilà : il y a un vrai problème sur la dette publique américaine. Elle explose". Du coup, il n'est plus question de tergiverser. Le poids de la dette publique dans le budget a augmenté deux fois plus vite aux Etats-Unis que dans la Zone euro. La raison : les remèdes consenties face à la crise. Alors qu'en Europe, c'est austérité à tous les étages, aux Etats-Unis c'est planche à billets jusqu'à l'indigestion. D'un côté de l'Atlantique, c'est anorexie tandis que de l'autre c'est boulimie. Mais comme dirait l'humoriste, "tu bouffes ou tu bouffes pas, tu crèves quand même !". Bref, toute cette économie débridée va finir par s'effondrer sauf miracle scientifique. Indépendamment du délire financier, elle va s'écrouler pour des raisons écologiques et énergétiques. Le seul "petit" problème, c'est que l'addition liée à cette fuite en avant peut se chiffrer en millions de morts... C'est d'ailleurs ce que dit aussi Olivier Delamarche dans sa chronique diffusée sur les ondes de BFM. Il y a certes deux discours mais dans les faits, c'est fuite en avant pour tout le monde...


Olivier Delamarche BFM Business 8/03/2011 - 8 mars 2011
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